Quatre atouts pour les avocats face au stress financier
Sophie Ginoux
2024-11-18 13:15:00
Le stress financier des Canadiens n’a jamais été aussi élevé. De quels atouts les acteurs du milieu juridique disposent-il pour l’éviter… et pourquoi pas rafler la mise ?
Chaque année, l’organisme FP Canada mène, en collaboration avec la firme de sondage Léger, une vaste étude (Financial Stress Index) pour connaître le rapport que les Canadiens entretiennent avec leur situation financière.
Les résultats sont clairs : depuis sept ans, notre stress financier n’a cessé d’augmenter. En 2024, cet indice s’établit à 44%, loin devant la santé (21%), le travail (16%) et les relations amoureuses (16%).
Qui plus est, ce stress financier s’accompagne d’effets pervers. L'anxiété, la dépression et des problèmes de santé mentale touchent 36% des Canadiens en raison de soucis financiers, et 59% en perdent même le sommeil.
A contrario, ces chiffres assez alarmants décroissent sensiblement dès que les personnes sondées utilisent les services d’un planificateur financier, puisqu’elles indiquent être 33% moins susceptibles d'être stressées à propos de l'argent et 56% plus optimistes relativement à leur futur financier.
« Pourtant, seulement 36% des Canadiens travaillent avec des professionnels du secteur financier, et 5% spécifiquement avec des planificateurs financiers. C’est invraisemblable, n’est-ce pas ? », réagit Natasha Black, conseillère de la Financière des avocates et avocats.
C’est ce qui l’a poussée à partager avec nous quatre atouts de taille sur lesquels les membres du milieu juridique peuvent miser s’ils souhaitent atteindre la zénitude financière.
As de carreau : l’expertise et l’objectivité
De manière plus ou moins consciente, beaucoup d’entre nous nous méfions des financiers, de peur qu’ils ne servent plus leurs intérêts que les nôtres en nous vendant certains produits ; le spectre de la crise des subprimes de 2007 et 2008 vient encore nous hanter.
Mme Black comprend parfaitement cette réticence. Mais elle a justement choisi d’œuvrer au sein de la Financière parce qu’il s’agit d’une société à but non lucratif. « Nous ne sommes pas là pour faire de l’argent sur le dos de nos membres, confirme-t-elle. Nous sommes donc totalement neutres et fournissons des conseils impartiaux. »
Des conseils non biaisés précieux, alors que le marché financier est devenu si volatile que même les économistes ne savent pas ce qui nous attend à court terme.
« Un de nos rôles en tant que planificateurs financiers, c’est donc d’épauler les gens pour leur éviter de prendre des décisions impulsives qu’ils pourraient regretter, par exemple en investissant tous leurs avoirs dans des cryptomonnaies parce que Donald Trump vient d’être élu, plaisante-t-elle. Ou bien en vendant à perte leurs placements parce qu’ils ont paniqué. Nous visons toujours la croissance, mais de façon équilibrée. »
As de trèfle : l’éducation financière
Ce n’est pas parce qu’on dispose de diplômes et d’une belle carrière, que l’on est automatiquement un économiste. Complexes et opaques, beaucoup de concepts financiers nous dépassent, c’est tout à fait normal.
« Je m’emploie par conséquent à vulgariser ces notions auprès de mes clients, pour qu’ils comprennent mieux les stratégies qu’ils peuvent adopter et les produits qui leur conviennent le mieux », explique Natasha Black.
Cette approche permet par exemple à la conseillère d’expliquer pourquoi la Méthode Avalanche, qui consiste à rembourser en priorité ses dettes à un taux d’intérêt plus élevé, est rapide et efficace. Même chose en ce qui a concerne la tolérance au risque, différente pour chacun d’entre nous.
As de cœur : une stratégie à court et à long terme
Avoir à sa disposition un expert capable d’analyser notre situation financière, d’y détecter nos forces et nos faiblesses, et de bâtir un plan stratégique en fonction de nos objectifs, que demander de mieux ?
Évidemment, tous les experts en la matière ne se valent pas. Mais avec en poche un baccalauréat en comptabilité et en gestion, une certification de planificatrice financière agréée (CFP) et 14 ans d'expertise bancaire, notamment à titre d'analyste financière, Mme Black est digne de confiance.
Alors, comment s’y prend-elle, au juste ? « J’identifie les angles morts que les personnes ne pourraient pas voir, et je construis avec elles un plan financier personnalisé qui évolue selon leurs priorités et leurs besoins. C’est un des principaux avantages que représentent les planificateurs financiers, et un gage de santé financière à long terme » indique la conseillère, qui propose en prime ce service gratuitement à la Financière.
As de pique : l’optimisation fiscale
Investir, c’est bien. Investir tout en réduisant ses impôts, c’est encore mieux. Voici le dernier atout dans le manche des planificateurs financiers.
Par le biais d’investissements judicieux traditionnels, comme les REER/CELI/CELIAPP, ou plus nichés, Mme Black réussit à maximiser les revenus de ses clients.
« J’accompagne d’ailleurs en ce moment, comme mes collègues, tous les membres de la Financière qui sont touchés par l’augmentation du taux d’inclusion en capital, avec des stratégies pour contourner habilement cette taxe », dit-elle. Rappelons en effet que depuis le 25 juin 2024, le taux d'inclusion du gain en capital de 50 % a augmenté à 66,7 % pour la portion des gains en capital réalisés par un particulier au cours d'une année qui excède 250 000 $.
Une fois encore, la connaissance approfondie des mécanismes d’optimisation fiscale de planificateurs tels que Natasha Black s’avère des plus précieuses. Alors, avec tous les atouts en main dont cette professionnelle dispose, pourquoi attendre avant de la contacter ? Banco assuré !