Nous avons quelques champions au Canada en fusions et acquisitions sur le Mid-market. Lesquels percent dans les classements mondiaux ?
Au total, les cabinets participant à des transactions (de moins de 500 millions $) ont totalisé 499,2 milliards de dollars au cours des neufs premiers mois de 2012, soit une diminution de 11,8% par rapport à la même période en 2011.
Robert Dorion, associé-directeur du bureau montréalais de Gowlings qui fait une belle percée cette annéeCinq cabinets canadiens y figurent :
Gowlings, qui effectue une belle percée à la 8ème place avec 124 transactions internationales (soit 66 transactions de plus que l’an dernier à la même époque) et 4 milliards de $, soit une hausse en valeur de plus de 188 %.
Blakes, à la 18ème place, avec ses 88 transactions (huit de plus que l’an passé) et ses 5,3 milliards de $.
Norton Rose, à la 26ème place, avec 71 transactions et près de 5,2 milliards de dollars.
Stikeman Elliott, 32ème, avec 59 transactions et plus de 3,6 milliards. C’est cependant 14 transactions de moins que l’an passé, et une baisse en valeur de 38,1 %.
Osler, qui remplace Fasken Martineau au classement du premier semestre, 38ème, 54 transactions, presque 4 milliards de $.
La palme du plus grand nombre de transactions internationales revient au cabinet Jones Day qui a pris part à 266 opérations au cours des neufs premiers mois. Il est suivi par DLA Piper (231) et Linklaters (167).
Ce dernier domine par ailleurs le classement par valeur, avec un total de 12,2 milliards de dollars.
Géographie
L’Amérique arrive en tête, avec des transactions totalisant 195,8 milliards, soit une part de marché de 39,2%, légèrement plus élevée que celle acquise au cours des neufs premiers mois de l’an passé (38,3%).
Les États-Unis totalisent 134,8 milliards (pour 5 403 transactions), soit une baisse de 10,7% par rapport à l’année dernière.
Blakes prend la 18ème place du classement ; ici Robert Torralbo l'associé-directeur de MontréalOn y retrouve les cabinets Blakes et Gowlings aux 47 et 52ème places, qui totalisent respectivement 15 transactions (629 milliards de $), et 11 transactions (92,1 milliards de $), soit 2 de plus pour Gowlings par rapport à l’année dernière.
En Amérique Latine, on note également la présence de quatre cabinets canadiens : Gowlings, 15ème, avec 6 transactions (286,8 milliards de $), Stikeman Elliott, 30ème avec trois transactions (220, 3 milliards de $), ex-aequo avec Fasken et Blakes qui réalisent tous deux trois transactions avec 259 millions de $ pour le premier et 512,5 pour le second.
L'Europe domine le marché en raison du nombre de transactions annoncées, avec 9 597 transactions pour les neuf premiers mois, soit 35,9% des 26 741 transactions annoncées dans le monde entier.
Le Royaume-Uni y arrive en tête avec 58,9 milliards pour 2 639 transactions. Les pays nordiques cumulent 2654 transactions pour 24,87 milliards de $.
Deux cabinets canadiens sont présents en Europe : Norton Rose (28 transactions, 2,1 milliards de $) et Blakes (29 transactions, soit 11 de plus que l’an passé, et près 1,8 milliards de $).
Leurs transactions ont notamment eu lieu au Royaume-Uni (15 pour Norton Rose), en France (cinq pour Blakes) ainsi qu’en Allemagne, au Benelux et en Italie pour le premier, dans les pays nordiques pour le second.
Hong Kong, la Chine, l’Inde et la Malaisie comptent 4 214 transactions 94,7 m de $.
On note la présence de Norton Rose avec six transactions dans ces pays et 273,6 milliards de $ dont deux à Hong Kong (25,1 milliards de $). Le cabinet est également présent à Singapour avec cinq transactions et 30,4 milliards de $.
On trouve Norton Rose au Japon. Et en Chine, à l’instar de Gowlings. Enfin, en Inde, encore Norton Rose avec deux transactions, 61 m de $.
Terminons avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, où sont présents les cabinets Norton Rose, Osler, Stikeman, BLG, Gowlings, Fasken, McCarthy Tétrault et Blakes.
Secteurs
Le secteur de l’immobilier représente 15,3 % de la valeur totale internationale.
Norton Rose, dont le groupe est dirigé par Peter Martyr, a conclu 71 transactions cette annéeIl est suivi par les secteurs énergétiques et électriques, et celui du secteur financier, représentant respectivement 12,6% et 11,9% du marché.
Au top également, les secteurs des matériaux (11,7%), industriels (10,9%), des hautes technologies (8,9%) et de la santé (6,3%).
Aux États-Unis, le secteur où a eu lieu le plus de transactions est celui des hautes technologies (15,1%).
En Amérique Latine, il s’agit de celui des finances (16,3%). En Australie, du secteur des matériaux (27,7%). En Europe, il s’agit de l’immobilier (14,1%).
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