8000$ pour avoir voulu se débarrasser des mendiants!
Ludovic L. Therien
2013-08-06 11:15:00
Ne mâchant pas ses mots, M.Delisle débute sa lettre en décrivant la raison de ses affres: “La SAQ sur Henri-Bourassa dans l'ouest (450 ouest, Henri-Bourassa) vient d'hériter d'une robineuse qui quête à la sortie (et à l'entrée) des clients. Elle ressemble à Mme Loulou dans "Et Dieux créa Laflaque" avec ses 200 livres de BS bien concentré et enrichi au gras trans. Aucun quotient intellectuel apparent.”
Il en rajoute en critiquant les politiques sociales de la Ville de Montréal: “Bienvenue à la Ville "DU FREE FOR ALL" de la pourriture, de la médiocrité, de la crasse, du je m'en foutisme et de la décomposition du tissu social tel qu'on l'a connu.”
Alertée par la nature menaçante des propos contenus dans la lettre et craignant pour la sécurité de Mme. Beaumont, la direction de la SAQ a choisi de communiquer la lettre à Mme. Beaumont.
En prenant connaissance de la lettre, Mme Beaumont s’est sentie profondément blessée et s’est recluse chez elle pendant plusieurs mois.
Elle a alors décidé de porter plainte au Tribunal des droits de la personne pour atteinte à sa dignité.
M. Delisle a répliqué que ces menaces ne s’adressaient pas précisément à Mme. Beaumont et que “de toute façon, il ne possédait ni napalm, ni avion, ni camion à ordures, ni arme à feu.”
Rejetant la défense de M. Delisle, le juge Braun du Tribunal des droits de la personne a considéré que la lettre portait atteinte à la dignité de Mme. Beaumont puisqu’elle constituait des propos discriminatoires par rapport à sa situation socio-économique.
Par ailleurs, le juge Braun a conclu que les menaces contenues dans la lettre justifiaient sa divulgation à Mme. Beaumont, et ce malgré que la SAQ ait une politique de confidentialité pour les plaintes.
En guise de compensation, le juge Braun a condamné M. Delisle à payer plus de 8000$ à Mme. Beaumont.
Ironiquement, en assurant ainsi un soutien financier à Mme Beaumont, M. Delisle contribuera peut-être ainsi à réduire un peu la mendicité à Montréal.
Pour lire la décision, cliquez ici.
Homme pragmatique, M. Delisle profite de sa lettre pour suggérer des pistes de solution au problème de la mendicité dans les rues:
Solution 1:
Brûler tout ça au lance-flamme ou napalm (les Américains l'ont fait pour des gens pas mal mieux que ça).
Solution 2:
Ramasser tous ces microbes ambulants au camion-benne à vidanges et les brûler à l'incinérateur Des Carrières (afin une vocation positive pour ce phallus encombrant).
J'inclus la-dedans tous les jeunes avec des Rot-Weller ou Dobermans qui traînent dans les devantures de commerces de la rue Ste-Catherine.
Solution 3, solution Chinoise:
Une balle dans la nuque et envoie d'une facture pour la balle à la famille de BS du défunt.
Solution 4:
Parachuter tous ce beaux-mondes avec leur canidés au-dessus de la Baie-James. La chance de récidive est plutôt faible.
Solution 5 aussi appelé solution Soylent Green (Soleil Vert) du film du même nom.
On fait absolument rien, on laisser chialer le peuple jusqu'à temps qui câlisse leur camps en campagne ou ailleurs où en entendra pu parler.