Le tribunal de l’insolite

Agence Qmi
2013-11-07 10:15:00

Le fautif? Le vendeur de Future Shop Laval, qui a mal conseillé son client.
Le résident du village de Lac-Saint-Paul, au nord de Mont-Laurier, a payé 1500 $ en 2010 pour une télé plasma. Il a ajouté une garantie prolongée de 480 $.
À l’époque, il dit au vendeur qu’il veut une télé sans problème. Le vendeur lui pose une seule question: utilise-t-il une console de jeux vidéo, qui peut fixer l’image de façon permanente?
Daniel Cardin ne joue pas à des jeux vidéo, mais il est collé au même poste, ce qui finit par causer un problème de «rémanence» avec la partie fixe de l’image, soit le logo de TVA au bas de l’écran.
Le vendeur devait lui dévoiler ce fait important, conclut la juge. Mais le magistrat refuse de rembourser la valeur de la télé. D’une part, le problème nuit seulement quand il change de poste. Et M. Cardin aurait dû lire le manuel de son appareil, qui mentionnait ce risque. Le 7 octobre, elle condamne le détaillant à lui verser le tiers du montant, soit 700 $.
Pour lire le jugement, cliquez ici.
Un Canadien accusé d'avoir insulté un commerçant à Dubaï

Le site web Gulfnews.com a rapporté que l’homme de 43 ans, dont le nom n’est pas connu, s’est disputé avec un employé d’un kiosque de téléphones cellulaires au centre d’achats Mirdif City Centre.
L’employé de 29 ans a accusé le Canadien de lui avoir dit «F*ck off».
«F*ck off est couramment utilisé lorsqu’une personne s’exprime de façon métaphorique et demande à une autre personne, qui l’a mise en colère, d’aller prendre une marche», a expliqué l’avocat du Canadien au média. Mon client est un citoyen canadien, et «f*ck off» n’est pas une insulte au Canada, contrairement à «f*ck you», qui est un juron et une insulte», a expliqué l’avocat devant un tribunal de Dubaï.
Les Émirats arabes unis ont des lois contre la vulgarité.