Kilimandjaro : Les conseils de Maître Corbeau

L'équipe Droit-Inc
2008-07-30 13:16:00
L’an dernier, il a ainsi grimpé le « Kili » pour Adopt-A-Minefield, un OBNL dédié à l’élimination des mines antipersonnelles et aux soins de leurs victimes – souvent des femmes et des enfants (une des rares causes soutenues par Paul McCartney).
Sur la photo, on le voit sur le toit de l’Afrique, le 19 juin 2007; sur son T-shirt on peut y lire l’inscription: No more landmines.
Depuis son ascension, il donne à l’occasion des conférences préparatoires, avec vidéo et photos à l’appui, à ceux qui y vont ou songent y aller.
Il rappelle que le taux de réussite est, en moyenne, moins de 50% - les statistiques varient, d’une source à une autre, d’un bas de 30% à un haut de 60%.
Selon lui, cinq facteurs vont déterminer si on réussit ou non l’escalade du Kili. Par ordre d’importance :
1. Forme physique de base.
2. Énergie (alimentation, repos, sommeil).
3. Le mental (i.e. conviction et détermination, surtout en montant lorsqu’on voit des grimpeurs malades, d’autres n’en pouvant plus qui court vers le bas ou encore d’autres qui descendent assistés par des aides médicaux ou,pire, ceux qui descendent en civière – mort ou vivants…40 personnes meurent par année en tentant l’ascension).
4. Capacité du corps à fonctionner avec beaucoup moins d’oxygène qu’en temps normal (au sommet, il y en a deux fois mois qu’au niveau de la mer. Ceci est le facteur le plus aléatoire: on l’apprend sur place, pas avant. Par exemple, le médaillé olympique Jean-Luc Brassard n’a pas réussi à atteindre le sommet alors que Danny Turcotte qui, dit-on, fume à l’occasion et n’est pas un mordu du conditionnement physique l’a atteint. Le facteur oxygène explique cette situation pour le moins surprenant).
5. Conditions climatiques (il y a parfois des blizzards et avalanches qui empêchent l’atteinte du sommet).