La Presse
Quatre questions à quatre patrons: Marc-André Blanchard
Rene Lewandowski
2008-10-10 11:15:00
La crise financière américaine vous inquiète? Quatre patrons de grands cabinets d'avocats d'affaires donnent leur point de vue et expliquent comment la crise se vit de l'intérieur.
Marc-André Blanchard, associé-directeur, McCarthy Tétrault, Montréal
À quel point la situation est-elle grave?
La crise américaine est à la fois financière et économique. Et elle a des répercussions au Canada car nos banques ont resserré les conditions de crédit par anticipation d'une récession.
Que dites-vous à vos clients?
Nous, comme eux, sommes inondés d'informations concernant le marché américain. Or, il faut faire la part des choses car ce qui est vrai pour les États-Unis ne s'applique pas nécessairement au marché canadien.
C'est-à-dire?
Nos clients doivent se demander si leur secteur d'activités souffrira d'une récession américaine. À titre d'exemple, le secteur de l'automobile souffrira davantage de la récession américaine que le secteur des télécommunications.
Et comme cabinet, ressentez-vous la crise?
R Il y a moins de transactions, on en ressent donc les effets, moins au Québec qu'à Toronto toutefois. Mais dans l'ensemble, notre chiffre d'affaires est à la hausse, grâce aux autres secteurs de pratique - fiscalité, litige, restructuration et insolvabilité.
Les autres entrevues:
Pierre-André Themens
Pierre Raymond
Norman Steinberg
À quel point la situation est-elle grave?
La crise américaine est à la fois financière et économique. Et elle a des répercussions au Canada car nos banques ont resserré les conditions de crédit par anticipation d'une récession.
Que dites-vous à vos clients?
Nous, comme eux, sommes inondés d'informations concernant le marché américain. Or, il faut faire la part des choses car ce qui est vrai pour les États-Unis ne s'applique pas nécessairement au marché canadien.
C'est-à-dire?
Nos clients doivent se demander si leur secteur d'activités souffrira d'une récession américaine. À titre d'exemple, le secteur de l'automobile souffrira davantage de la récession américaine que le secteur des télécommunications.
Et comme cabinet, ressentez-vous la crise?
R Il y a moins de transactions, on en ressent donc les effets, moins au Québec qu'à Toronto toutefois. Mais dans l'ensemble, notre chiffre d'affaires est à la hausse, grâce aux autres secteurs de pratique - fiscalité, litige, restructuration et insolvabilité.
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