Start-ups : Lavery donne le Go!

Montréal est depuis plusieurs années réputée pour son écosystème favorable aux entreprises en démarrage et autres start-ups. Si de nombreuses fondations et organismes travaillent à l'accompagnement de ces entreprises pour leur assurer un lancement en affaires prospère, les avocats ont aussi un rôle à jouer pour les aider à devenir les grandes entreprises de demain. C'est ce que soutient Me Étienne Brassard, avocat chez Lavery et responsable du Programme Lavery Go-inc.

Pour permettre aux entrepreneurs de talent de disposer des ressources nécessaires à la réalisation de leur projet, le cabinet québécois a créé une plateforme de services et conseils juridiques adaptés aux entreprises en démarrage. « Au départ, les besoins d'une entreprise sont très importants et les moyens sont très limités », souligne Me Brassard qui pratique au sein de l'équipe de financement privé de Lavery.

Grâce à son infrastructure et à ses produits juridiques « bien montés », le cabinet québécois est capable d'offrir des services aux petites entreprises à un coût très attractif. « Au démarrage, l'entrepreneur devrait choisir le meilleur conseiller. On ne veut pas qu'il se prive des meilleurs services pour 100 dollars de différence. Une des raisons du succès, c'est de savoir bien s'entourer », ajoute l'avocat.

Les entreprises en démarrage qui souhaitent participer au programme peuvent soumettre leur candidature en ligne, qui seront examinées en fonction de critères qualitatifs basés sur le sérieux du projet, le plan d'affaire, le potentiel de croissance de l'activité ou encore la personnalité de l'entrepreneur.

Un pari sur l’avenir

Le comité du Programme Go inc|http://www.laverygoinc.ca/, composé d'une dizaine d'avocats en droit des affaires, droit du travail, droit fiscal et propriété intellectuelle, sélectionne ensuite les meilleurs projets et dresse avec les entreprises retenues une feuille de route en termes de besoins juridiques. « Nous parions sur l'avenir et investissons en temps et en énergie dans les projets que nous croyons porteurs pour grandir avec eux », souligne Me Brassard.

Le cabinet ne veut pas faire du volume mais offrir un service personnalisé et des produits sur mesure et modulables à des taux forfaitaires. Trois volets sont proposés : droit corporatif - fondation de la société, convention entre actionnaires, livre des minutes - propriété intellectuelle - enregistrement de marques de commerce, noms de domaine - et droit du travail - contrats d'emploi ou de services. À chaque volet est associée une banque de cinq heures de mentorat destinées notamment au conseil.

Des relations d’affaires privilégiées

Pour Me Brassard, il important qu'une entreprise bénéficie de fondations juridiques solides pour garantir la pérennité de ses activités. « Si une entreprise technologique recrute une personne pour développer un logiciel et ne lui fait pas signer une cession de droits, elle risque de perdre son projet », fait-il valoir.

Actuellement plus d’une dizaine d'entreprises œuvrant dans le domaine des technologies, du service et de la vente font partie du programme à Montréal, lancé en novembre dernier. Le cabinet entend déployer sa plateforme dans chacun de ses bureaux : le programme est offert à Trois-Rivières, Sherbrooke et sera prochainement disponible à Québec.

Au-delà des services juridiques, les avocats membres du comité aident aussi les entrepreneurs à établir des relations d'affaires privilégiées avec des banquiers ou des fonds d'investissements. « Avec ce genre d'accompagnement, nous pouvons faire la différence. Pour un avocat, c'est une fierté de voir son client réussir », conclut Me Brassard.