De la CNESST à Dunton Rainville!
Éric Martel
2018-11-15 08:30:00
« J’ai la même vision que mon nouveau cabinet en matière d’importance du service, dit-elle à Droit-Inc. Ici, je ferai moins de dossiers, ce qui me permettra d’offrir un service impeccable à mes clients. »
Alors qu’elle représentait auparavant des employés non syndiqués en droit du travail, l’avocate travaillera désormais avec des entreprises.
Elle est totalement consciente qu’elle risque de croiser d’anciens collègues aux tribunaux… « Ça sera certainement particulier, mais je pense qu’on sera en mesure de conserver une relation cordiale et polie malgré tout! »
Malgré ces changements, la Barreau 2018 aura la chance de continuer à pratiquer le droit du travail, domaine qui la passionne.
« Le droit des affaires ne serait vraiment pas ma tasse de thé. Je veux avoir un lien fort avec mes clients. Être constamment à leur écoute afin de leur offrir un bon service. »
Un changement de plan
Lorsqu’elle a entamé ses études à l’Université de Montréal en 2011, ce n’est pas en droit que Me Roy Robertson étudiait, mais en sciences biopharmaceutiques.
À l’époque, elle rêvait d’une carrière dans le domaine des affaires réglementaires pharmaceutiques. Un stage en Suisse à la Commission d’éthique cantonale de la recherche sur l’être humain est venu modifier ses aspirations…
« Là-bas, la législation venait de changer, alors toucher indirectement au droit faisait partie de mes tâches. J’ai apprécié le droit dès le début, tout en réalisant que le monde pharmaceutique ne cadrait pas à mes valeurs. »
Et bien qu’elle chérisse l’idée d’être un jour associée au sein de Dunton Rainville, la juriste n’écarte toutefois pas la possibilité de devenir coroner, métier qu’elle rêve de pratiquer depuis son enfance.
« Cette aspiration m’est venue d’une émission de télévision que j’adorais. Les coroners trouvent des solutions à de gros problèmes et parviennent à prévenir des accidents. C’est vraiment un beau métier. »