De Norton Rose à Cain Lamarre
Céline Gobert
2016-04-11 08:30:00
Ses principaux domaines de compétences sont les affaires commerciales et corporatives ainsi que la propriété intellectuelle.
Les transformations de l’industrie des services juridiques, actuellement en pleine mutation, l’ont amené à identifier cinq principes « sur lesquels devraient reposer les cabinets du futur qui souhaitent rester compétitifs », précise ce Barreau 1998. « La proximité avec le client, la culture d’entreprise, la structure de coûts, la vision à long terme, et l’esprit “d’entrepreneurship” », détaille l’associé. Des qualités que possède Cain Lamarre, selon lui.
Comprendre les contraintes des clients
Chez Cain Lamarre, celui qui est avocat et ingénieur, pratique le droit des sociétés ainsi que le droit commercial et s’intéresse principalement aux coentreprises, aux alliances stratégiques, au financement et aux fusions et acquisitions de sociétés fermées, particulièrement dans le secteur des technologies.
L’associé s’occupe en outre d’opérations dans le domaine des technologies de l’information et dans le secteur manufacturier et négocie diverses conventions en matière d’impartition de services informatiques et de procédés d’affaires, de développement de technologies de fabrication, de licences, d’intégration de systèmes et de transfert de technologies.
« Les cabinets doivent comprendre les contraintes des clients, et “share the pain” comme on dit, et Cain Lamarre est un cabinet qui croît avec les clients, explique Me Tremblay. Les cabinets doivent également réduire les frais à l’interne et conserver agilité et flexibilité » Selon lui, Cain Lamarre cultive cette nécessaire proximité avec ses clients, étant bien enraciné en région.
Ne pas rester dans leur tour d’ivoire
Ce n’est pas la seule qualité que le titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal (1996) et d’un baccalauréat en génie de l’Université McGill (1993) trouve à son nouvel employeur. « Le sentiment d’appartenance que développent les avocats ici m’a également frappé. Les cabinets ne peuvent plus rester dans leur tour d’ivoire, ils doivent descendre sur le terrain et ne pas avoir une vision du droit détachée de l’industrie. Ils doivent être “agile computing”, c’est ça l’avenir. »
Enfin, selon Me Tremblay, ex-chargé de cours en droit des affaires à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, le cabinet du futur possède également une vision sur le long terme. « Beaucoup de cabinets le veulent mais restent dans les opérations day-to-day avec une vision jusqu’à la fin du mois ou de l’année. Une vision à 5, 10 ans est plus rare. »
Notons qu'il a également exercé au sein du cabinet McCarthy Tétrault de 1996 à 2000, et travaillé chez Rio Tinto Iron & Titanium et Thermibec Inc.