Deux ex-juges prestigieuses embarquent dans l’aventure COVI
Florence Tison
2020-06-04 08:30:00
Le projet d’application mobile développé par l’Institut québécois d’intelligence artificielle (MILA) vise à recueillir et colliger en réseau des informations sur d’autres personnes pour éventuellement calculer la probabilité d’être infecté par le nouveau coronavirus.
Les deux grandes dames du droit ont d’excellentes raisons pour se joindre au projet de MILA. Louise Arbour « a acquis la conviction que le modèle de gouvernance a été construit autour des valeurs fondamentales de responsabilité et de transparence ».
Louise Otis estime quant à elle que « COVI Canada propose une solution technologique ouverte, accessible à tous et qui place la protection des droits de la personne au cœur de sa démarche ».
L’Institut MILA est d’avis que l’application COVI pourra faciliter le déconfinement par les autorités, et s’engage à ce que les données recueillies ne soient jamais utilisées à des fins commerciales ou de surveillance, ni vendues à des entreprises privées.
MILA est en discussion avec les gouvernements canadiens et québécois pour permettre le lancement de COVI dans les prochaines semaines.
Louise Arbour a été juge à la Cour suprême du Canada de 1999 à 2004 et Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme de 2004 à 2008, rappelle la Presse canadienne. Elle a aussi agi à titre de procureure en chef du Tribunal pénal international pour l’Ex-Yougoslavie et de celui pour le Rwanda.
Juge à la Cour d’appel du Québec de 1993 à 2009, Louise Otis a également été présidente du Tribunal administratif de l’OCDE et du Tribunal d’appel de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Elle est actuellement professeure adjointe à la Faculté de droit de McGill.
Anonyme
il y a 4 ans"L’application COVI-Canada a recruté"
Après la personne "sujet de droit", et le patrimoine d'affectation "titulaire de droit", le droit civil version 2.0 super-duper extra++ permet maintenant à des "applications" de recruter?
Bon, trève de plaisanteries...
"Louise Arbour « a acquis la conviction que le modèle de gouvernance a été construit autour des valeurs fondamentales de responsabilité et de transparence ».
Louise Otis estime quant à elle que « COVI Canada propose une solution technologique ouverte, accessible à tous et qui place la protection des droits de la personne au cœur de sa démarche »."
On sort à peine d'une crise où nos "docteurs" institutionnels subordonnant leur jugement à celui de l'OMS se sont ridiculisés au sujet du port du masque, alors avec deux juristes cumulant 0 années d'expérience en matière de technologies de l'information on a vraiment de quoi se sentir en confiance!
Anonyme
il y a 4 ansPrestige? Que vient faire le prestige dans cette affaire? Je désire savoir qui sont les acteurs, quelles sont leurs motivations, quels intérêts sont en jeu? Sommes-nous les dindons de la farce?
Voici ce que j'ai découvert: https://www.aljazeera.com/programmes/listeningpost/2020/05/ai-health-data-pandemic-threat-privacy-200530064741483.html
THE LISTENING POST
AI and our health data: A pandemic threat to our privacy
The coronavirus pandemic gives big tech firms a chance to access the holy grail of datasets - medical records.
Présentateur: Richard Gizbert
Éclairant. Je comprends pourquoi ce type d'enquête n'est pas claironné en Amérique du Nord.
Anonyme
il y a 4 ansWTF? Le concepteur du produit vous balance à la figure non seulement des juristes vedettes, mais en plus des femmes! Après un tel geste vous n'êtes censé y voir que du progrès, l'embrasser, et même le célébrer, pas de poser des questions!
Qu'est qui ne pas avec vous ?
Il va falloir vous stockwelldayiser* pour cause d'insoumission si vous continuez!