Deux férus de la propriété intellectuelle chez Element AI

Me Paul Gagnon s’est joint en décembre au contentieux d’Element AI, une firme vouée à implanter l’intelligence artificielle dans les entreprises. Il rejoint ainsi Me Misha Benjamin, arrivé quelques mois plus tôt.

« Avec l’avènement des nouvelles technologies, Element AI s’impose comme un meneur en matière d’intelligence artificielle, explique Me Gagnon. Son mandat est de porter assistance aux entreprises, de les amener à l’ère de l’IA, et ce, pour des clients situés un peu partout dans le monde. »

« Même si nous sommes à l’époque de l’intelligence artificielle, seules quelques grandes entreprises ont les moyens d’assurer sa présence à l’interne, ajoute Me Benjamin. Un service comme le nôtre est donc un moyen pour les startups de demeurer compétitives avec les grandes entreprises. »

Dans ce contexte, le rôle des deux avocats est d’assurer la négociation, la conclusion des contrats clients et surtout les questions de propriété intellectuelle de la boîte. « Les journées se suivent et ne se ressemblent pas! », résume donc Me Gagnon.

Riches parcours

La propriété intellectuelle, Me Gagnon en sait quelque chose, lui qui a complété une maîtrise en droit dans ce domaine au Munich Intellectual Property Law Center. L’Allemagne lui a plu : après ses études, il y est demeuré pour travailler au contentieux d’Intel Corporation, en tant qu’avocat junior.

D’abord diplômé en droit de l’Université de Sherbrooke en 2010, il a œuvré tour à tour auprès du juge Simon Noël à la Cour fédérale, chez Fasken Martineau au sein de groupe de propriété intellectuelle, et enfin en tant que conseiller juridique au Cirque du Soleil. Il a complété la formation du Barreau en 2014.

Pour lui, qui a travaillé avec beaucoup de startups durant sa carrière, arriver chez Element AI est donc un retour aux sources. « Element AI permet de combiner ces deux avantages que sont la proximité du client et l’engouement de travailler avec diverses entreprises », explique-t-il.

Quant à Me Benjamin, Barreau 2013, Element AI est sa deuxième expérience d’un contentieux. Lui aussi quitte une grande entreprise, Ubisoft. Et contrairement à une entreprise où toute la tâche est souvent rodée, tout reste à faire chez Element AI, qui en est encore à ses débuts, explique l’avocat.

Après son baccalauréat et sa maîtrise en droit à l’Université d’Ottawa, complétés en 2012, Me Benjamin a fait son stage et travaillé chez BLG, avant de passer brièvement chez Spiegel Sohmer. Après près de deux ans chez Ubisoft, il a rejoint Element AI l’été dernier.