Deux nouveaux avocats chez Miller Thomson
Delphine Jung
2017-05-05 08:30:00
Il a récemment conseillé des clients dans le cadre de différents projets comme celui du nouveau pont Champlain, celui du centre de toxicomanie et de santé mentale en Ontario ou encore celui du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal.
« Mes parents possédaient un restaurant, alors j’ai toujours été curieux concernant les questions juridiques, le droit des sociétés. J’ai aussi toujours voulu travailler dans un domaine où je pouvais avoir un contact avec des clients et offrir un service à la clientèle », explique ce Montréalais de 34 ans.
Me Stougiannos possède un bac en droit et une maîtrise qu’il a obtenus à l’Université de Montréal. Il est membre du Barreau depuis 2008. « J’ai passé la maîtrise en 2011, car je voulais pousser mes connaissances en droit des énergies renouvelables, un domaine dans lequel je pratique », explique-t-il.
L’avocat a commencé chez Heenan Blaikie jusqu’à sa chute en 2014. « C’est sûr que c’est une épreuve de vivre la fermeture d’une entreprise, mais j’ai vite rebondi », se souvient-il. Il a donc intégré le cabinet Dentons dans la foulée jusqu’à début 2017, avant de venir chez Miller Thomson.
« J’avais l’opportunité de joindre une équipe chevronnée en droit de la construction », dit-il en expliquant qu’il se fixe comme défi « d’offrir un service à la clientèle sans pareil et rester à l'affût de ce qui se passe dans l’industrie ».
Une littéraire en droit
Me Anne-Frédérique Bourret, 37 ans, intègre elle aussi le cabinet Miller Thomson en tant que sociétaire, dans le service de droit administratif, municipal et environnemental.
Après son bac en littérature française, Me Bourret se rend compte que le programme était un peu trop « abstrait », même si elle avait « adoré ». Elle se dirige alors vers le droit. Elle obtient son bac en droit à l’Université de Montréal en 2004 puis réussi son examen du Barreau en 2005.
Elle enchaîne ensuite sa carrière dans de grands bureaux nationaux : Gowling, Norton Rose Fulbright puis Dentons. « C’est intéressant de faire du droit environnemental dans des cabinets du genre, car ils prennent de gros dossiers complexes », dit-elle.
D’ailleurs, pour parfaire ses compétences dans le domaine, elle a décidé de faire une maîtrise en environnement à l’Université de Sherbrooke qu'elle valide en 2010.
Depuis qu’elle pratique chez Miller Thomson elle est ravie de travailler « avec une équipe bien établie en droit administratif, municipal et environnemental ».
Elle a notamment participé au dossier de l’échangeur Turcot et de projet d’installation d’éolienne.
Suivre les développements législatifs au niveau du droit de l’environnement sera l’un de ses défis car « ils impactent les clients ».
Me Bourret est également impliquée dans la communauté juridique, puisqu’elle est co-présidente de la section environnement, énergie et ressources naturelles de la section Québec de l’Association du Barreau canadien.