Direction le Canadien National

C’est le 18 mai dernier que Me Yannick Landry a fait son entrée à la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) à titre de conseiller juridique, affaires réglementaires.

L’organisme CN travaille au coeur des expertises et champs de spécialisation de l’avocat âgé de 39 ans, à savoir la législation et réglementation fédérales ainsi que le droit du transport, législation qui est par ailleurs principalement fédérale.

« J’avais l’intime conviction, confie-t-il à Droit-inc, que j’apporterai une plus grande valeur ajoutée, notamment en matière de législation fédérale, que je le faisais sur une base journalière chez DLA Piper. » Il tient d’ailleurs à remercier ce cabinet dans lequel il est resté deux ans, de 2013 à 2015, - et au sein duquel il a pratiqué en litige commercial, administratif et constitutionnel - pour avoir su « reconnaître l’expertise » qu’il avait acquis dans le secteur public.

Avoir un impact

Auparavant, Me Landry a travaillé pendant sept années au ministère de la Justice du Canada et a représenté le gouvernement fédéral dans le cadre de deux Commissions royales d'enquêtes. C’est notamment à cette époque qu’il développe une expertise au niveau des litiges devant la Cour fédérale du Canada.

Me Landry a aussi travaillé successivement au Bureau du Conseil privé pour offrir des conseils juridiques et stratégiques au premier ministre du Canada et au sein du Commissariat à l’information du Canada, où il était responsable des litiges en matière d’accès à l’information.

Ce qui le passionne en matière de litiges ? « Être capable d’amener un juge ou un panel à accepter la position que l’on met de l’avant, et aussi, avoir un impact, par le biais du litige, sur la compagnie. »

Avoir un impact, c’est également ce qui lui plaît en contentieux. « J’aime faire partie des décisions d’affaires. » Dans un contexte de contentieux comme CN, les opinions juridiques sont décisives pour les décisions d’affaires, selon lui.

Un rôle de premier ordre

Au tour de CN de lui faire « confiance » donc, dit-il, à cette nouvelle étape de sa carrière. « Le rôle de premier ordre que joue CN dans l’économie canadienne ainsi que son engagement dans la communauté m’a convaincu de faire le saut du privé au contentieux d’entreprise. »

Et même s’il est encore trop tôt pour véritablement émettre une opinion comparative sur les différences entre pratique privée et pratique en contentieux, Me Landry assure que bien qu’il n’ait pas « de feuille de temps à remplir », il ne « travaille pas moins. »

Son objectif maintenant est de se familiariser avec le droit ferroviaire. « Aussi, je vais apporter très rapidement une valeur ajoutée aux dossiers traités », conclut l’avocat.