D’Osler à Transcontinental

Lundi dernier, Me Aya Khalaf a quitté son poste d’avocate au sein du cabinet Osler qu’elle avait rejoint lorsqu’elle était encore étudiante.

Elle passera trois années en litige et une année en droit commercial. Du coup, à sa cinquième année, elle se posait des questions.

« À ce point-là, je devais prendre une décision de carrière importante : soit suivre le chemin du partenariat, soit suivre un autre chemin. »

Le partenariat... Un défi certes important pour celle qui a également enseigné un cours d’introduction sur les systèmes juridiques canadiens et québécois à l’Université de Montréal, mais pas celui sur lequel elle souhaitait mettre l’accent.

« Je désirais un feeling plus business dans ma pratique. »

Elle rejoint alors Transcontinental, une compagnie d’édition et d’imprimerie qui fait de plus en plus dans les médias numériques.

« Avec un contentieux très respecté, ajoute Me Khalaf, ce qui a beaucoup joué dans ma décision. »

Chez Osler, ils ont compris son cheminement de carrière.

« En tant qu’ancienne étudiante et stagiaire, nous entretenons une bonne relation depuis toujours. »

Sa première semaine chez Transcontinental s’est très bien déroulée.

Elle a profité de ces quelques jours pour rencontrer ses collègues, mieux comprendre ses missions, sur lesquelles elle ne peut pas trop s’étendre pour le moment, explique-t-elle.

« Ici, tout le monde fait la même chose, on est tous sur un pied d’égalité. »

Me Khalaf a débuté chez Osler en 2003 comme étudiante et stagiaire après son baccalauréat en droit à l’Université de Montréal. En 2005, elle travaille avec l’honorable François Lemieux à la Cour fédérale du Canada.

Elle a ensuite obtenu, en 2006-2007, une maîtrise en droit international au World Trade Institute de Berne, en Suisse, avant de revenir chez Osler, en 2008.