Duo d’avocates chez Cain Lamarre

Partir de Montréal pour s’installer en Abitibi-Témiscamingue ? La nouvelle avocate du bureau de Val d’or de Cain Lamarre l’a fait! Diplômée de Sherbrooke en droit mais aussi en biologie, Me Geneviève Richard rejoint pour la première fois l’Abitibi alors qu’elle est encore étudiante. « J’y suis allée pour mon copain de l’époque, mais c’est avec la région que je suis tombée en amour! »

L’autre aspect, purement professionnel celui-ci, qui l’a retenue, c’est le droit autochtone. « Cain Lamarre a beaucoup d’expertise en la matière », rappelle-t-elle. Elle choisit le cours et profite d’un stage pour repartir en Abitibi. « C’est un domaine d’une grande complexité, explique-t-elle. Je pensais que ce serait beaucoup plus encadré. J’apprends au quotidien et c’est passionnant! »

Le droit y est vaste. Celui qu’elle pratique le plus présentement est le droit de la forêt. « Pour moi, fille de Montréal, c’est très intéressant. C’est aussi un véritable défi de travailler avec la communauté autochtone, ce n’est pas une clientèle que l’on aborde de la même façon. »

Travailler en région représentait pour Me Richard des possibilités d’avancement foncièrement différentes. Dès son premier contact avec le cabinet, comme étudiante, elle a connu un quotidien bien rempli. « J’ai eu la chance de toucher à tout et d’avoir accès à beaucoup de choses dès le départ, avoue-t-elle. Ça m’a permis d’évoluer beaucoup plus vite. »

Le reste de son temps, Me Richard le consacre au sport. « On dit souvent qu’il est difficile de concilier le travail et la famille, moi c’est le travail et le sport que j’essaie de concilier ! », s’amuse-t-elle. Elle pratique le frisbee ultime ou ultimate en compétition, discipline qu’elle disputera lors des Championnats canadiens cet été. À noter que ce sport possède la particularité d’être auto-arbitré. Pas trop difficile parfois ? « Ça va, répond-elle en souriant. Je commence à être assez bonne en négociations… »

Le droit autochtone… mais à Montréal

Me Anissa Chekir a rejoint également l’équipe de droit autochtone de Cain Lamarre, mais à Montréal. Après plus de trois années en droit de l’environnement chez Sodavex, elle change ainsi de direction. « Le droit autochtone est un droit complexe mais hyper passionnant! », estime-t-elle, faisant écho à sa consoeur de Val d’Or.

Elle joue principalement le rôle de conseiller au niveau des communautés. « Et j’ai l’occasion d’utiliser mon bagage en droit de l’environnement car les communautés autochtones sont souvent consultées lorsqu’il est question de l’exploitation des ressources naturelles », rappelle-t-elle. À cette occasion, elle se déplace fréquemment.

Me Chekir s’estime chanceuse d’avoir pu rejoindre le cabinet Cain Lamarre. « C’est une grande équipe très expérimentée, souligne-t-elle. On travaille tous conjointement. »

Diplômée de l’Université d’Ottawa en droit civil, Me Chekir a décroché sa licence cum laude. Barreau 2012, elle suit présentement un Microprogramme en gestion et développement durable, délivré par HEC.