Après 14 ans dans le monde bancaire, cette conseillère juridique a quitté la Banque Laurentienne pour débuter une nouvelle aventure dans l’univers de l’entreprenariat. Elle nous en dit plus.
Me Sophie Bossé est entrée aux affaires juridiques de la Banque de développement du Canada (BDC) il y a à peine six semaines, à titre de Vice Présidente adjointe.
Sophie Bossé avait besoin d'un renouveau, elle l'a trouvé à la BDC« J’avais besoin d’un renouveau! » s’exclame-t-elle.
Après toutes ces années au service de la Banque Laurentienne, Me Bossé a trouvé l’environnement règlementaire d’une banque à charte si lourd et difficile pour la réalisation de projets, qu’elle a eu envie d’autres choses.
Après avoir touché au droit des affaires, au droit commercial et bancaire, l’envie de faire un droit plus ciblé s’est fait sentir.
« J’ai aussi eu envie de joindre une entreprise avec un mandat nouveau, stimulant », dit l’avocate de 43 ans.
L’offre de BDC, une entreprise vouée au soutien de l'entrepreneuriat canadien, ne l’a pas laissé indifférente. Désormais en charge de l’équipe des opérations du Québec, la juriste trouve « passionnant » de sentir que l’ensemble de ses collègues partagent une vision unifiée au service des clients.
Avant de faire le saut en entreprise en 1998, Me Bossé a pratiqué le litige pendant quelque temps, notamment pour le cabinet Schatia & Greenberg.
Mais la vie à la cour, devant les tribunaux… ça ne lui correspondait pas.
« J’ai tout de suite senti que j’étais à ma place en entreprise, ça correspond plus à ma personnalité. »
Même si elle reste dans l’environnement qu’elle aime le plus, « il y aura de nombreux défis à relever à la BDC », ajoute cette diplômée en droit de l’Université d’Ottawa en 1991.
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