Il fait son come-back chez Osler !
Sonia Semere
2023-04-11 08:30:00
Sa pratique est principalement axée sur les fusions et acquisitions, le financement d’entreprises, le capital-investissement, le capital de risque et la création de fonds.
Celui-ci a représenté des entreprises publiques et privées, des conseils d'administration, des comités spéciaux, des sociétés de capital-investissement et des fonds souverains.
L’équipe d’Osler, Raphaël Amram la connaît très bien puisque c’est là qu’il a commencé sa carrière en tant qu’avocat. D’abord stagiaire puis sociétaire, celui-ci avait à cœur à l’époque de rejoindre un cabinet en pleine croissance.
Et pour cause, en 2007, Osler était tout nouveau sur le marché montréalais.
« Le cabinet avait une très bonne réputation sur le marché canadien et international. Et puis, j’ai eu la possibilité d’être rapidement impliqué dans de grosses transactions », explique Raphaël Amram à Droit-inc.
En 2018, celui-ci a l’opportunité de rejoindre une société d’investissement baptisée F.I.T. Ventures. Cinq ans plus tard, désirant revenir à la pratique privée, il décide finalement de réintégrer le cabinet qui lui a tout appris.
Cette fois-ci, c’est en tant qu’associé que Raphaël Amram revient « Ce que je veux apporter, c’est mon network. J’ai pu dénicher un certain nombre de contacts à travers mon travail en fond d’investissement ».
Son passage chez F.I.T. Ventures va assurément être un atout considérable dans le cadre de sa pratique. « Ça va me permettre de mieux servir mes clients. Je suis davantage en adéquation avec les réalités du marché, je peux désormais mieux comprendre leurs attentes », souligne le nouvel associé.
Et pourtant, le droit était loin d’être une vocation pour Raphaël Amram… Au départ, celui-ci pensait suivre les traces de son frère en faisant carrière dans l’investissement.
Durant ses études en finance à HEC Montréal, Raphaël Amram a finalement eu un coup de cœur pour le droit des affaires. Impressionné par ce cours, il décide de se réorienter.
« J’ai toujours eu un intérêt à comprendre ce qu’il y avait derrière l’ADN d’une société. En fait, je voulais avoir une meilleure compréhension de ce qu'il y a, à la base d’une transaction », tient-il à préciser.
Raphaël Amram a un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal, un Juris doctor de la faculté de droit Osgoode Hall. Il est également diplômé en finance de HEC Montréal.