Ingénieur en métallurgie et avocat chez Robic
Céline Gobert
2015-05-21 08:30:00
C’est en 2013 qu’il gradue du baccalauréat en droit civil à l'Université de Montréal. Un an plus tard, il obtient un Juris Doctor et une maîtrise en Common Law nord-américaine. Avant ses études en droit, en 2010, l’avocat complète un baccalauréat en génie des matériaux avec une spécialisation en procédés métallurgiques à l'École Polytechnique de Montréal.
Ses mandats, qu’il conduit aux côtés des deux agentes de brevet senior que sont Mes Nathalie Jodoin et Dominique Pomerleau, traitent de la poursuite de demandes de brevets et la rédaction d'opinions en brevetabilité, validité, contrefaçon et liberté de fabrication dans les domaines du génie des matériaux, de la métallurgie, du génie mécanique et des procédés chimiques.
Une variété de sujets
« J’aime les nouvelles technologies et je suis curieux, dit-il. Un bureau comme Robic me permet de pratiquer au centre d’une variété de sujets. » Bien plus que s’il était resté ingénieur dans une usine. Le métier lui manque « parfois », mais « l’attrait de la variété » est plus fort.
Celui qui est décrit comme un « plongeur certifié, cycliste enthousiaste et spécialiste de l’après-ski », sur le site de Robic, a pour objectif de devenir un agent de brevets certifié, « un long processus », et un travail de plusieurs années qui l’entraîneront jusqu’à des examens « difficiles. » Chez Robic, il se dit très bien « encadré » et « outillé » pour y parvenir rapidement.
Durant son parcours académique, il a notamment fréquenté l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne durant une année et la China University of Political Science & Law à Beijing où il a suivi une formation d'initiation au droit chinois en mai 2011.
3D
Un article basé sur son sujet de maîtrise, intitulé « Les patent trolls: analyse de leurs impacts et perspectives à long terme», lui a valu le Prix des Cahiers de Propriété Intellectuelle 2014 remis par l'Association Littéraire & Artistique Internationale pour le meilleur texte de recherche en droit de la propriété intellectuelle.
Me Perron-Piché s’intéresse particulièrement aux technologies qui sont reliées à l’impression 3D et aux enjeux de propriété intellectuelle que soulève cette technologie. Il a d’ailleurs organisé deux événements aux bureaux de Robic pour « rassembler » la communauté montréalaise intéressée par le sujet, indique-t-il. Il compte d’ailleurs « continuer à s’impliquer » dans ce qui a trait à cette technologie.