«J’avais fait le tour du jardin»
Marie Pâris
2013-11-21 08:30:00
Le cabinet avait besoin d’un avocat senior pour appuyer l’équipe de litige, surtout dans le domaine de la construction. Un besoin qui tombe à pic puisque c’est la spécialité de Me Godbout. Et LJT, qui travaille principalement avec des PME québécoises, vient d’acquérir de nouveaux et gros clients dans ce secteur.
«C’est l’occasion pour moi d’ouvrir un nouvel horizon dans ma carrière, d’élargir ma base de clientèle et d’avoir des dossiers un peu plus complexes qu’à Péloquin, explique l’avocat. Et LJT est un bureau très convivial.»
Malgré tout, il avoue que quitter son ancien cabinet «n’a pas été une décision facile». Il a d’ailleurs amené avec lui la plupart de ses dossiers - pour une transition en douceur.
Du droit criminel au litige
Chez Péloquin, où il était associé, Me Godbout exerçait en litige, en droit de la construction bien sûr, mais aussi en droit immobilier, droit civil et droit commercial. Il a notamment enseigné le droit immobilier et le droit de la faillite à HEC Montréal.
L’avocat a plaidé devant toutes les instances judiciaires, incluant la Cour suprême, sur des cas de - prenez une bonne respiration - responsabilité civile et professionnelle, assurance, litige corporatif, injonction, droit pénal, faillite, relations locateur-locataire ou encore recours hypothécaires.
Me Godbout a suivi un baccalauréat en droit civil et common law à l’Université McGill, avant de passer le Barreau du Québec en 1988 («il y a 25 ans, déjà...»). Il a commencé sa pratique avec Me Michel Proulx en droit criminel. Le cabinet a fermé peu de temps après, et il a alors rejoint Spiegel Sohmer, où il pratiquait en litige.
C’est dans ce cabinet qu’il a rencontré Me Claude Péloquin. Quand celui-ci quitte Spiegel pour fonder sa propre firme, il l’a suivi. «Après une vingtaine d’années, j’avais fait le tour du jardin», raconte l’avocat.
On peut comprendre qu’il ait eu envie d’aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs…