Le droit familial, envers et contre tout
Daphnée Hacker-B.
2013-02-01 12:45:00
Premier poste dans un grand cabinet pour ce Barreau 2011, qui a connu la vie en petit cabinet… et même en solo. Celle qui a toujours axé sa pratique en droit familial n’aurait pas pu demander mieux.
« Mes diverses expériences sur le marché du travail m’ont permis de confirmer ma passion pour le droit familial », indique-t-elle.
Il suffit de lui parler quelques minutes pour comprendre qu’elle est une jeune femme avec beaucoup d’audace.
Dès le tout début de ses études universitaires, celle qui est née en Roumanie a décidé qu’elle voulait intégrer un cabinet le temps d’un été, coûte que coûte.
Envoyant des demandes un peu partout, elle tente de convaincre les avocats qu’elle pourrait les aider, sans avoir besoin d’être payée.
« Je trouvais important de connaître le monde de la pratique le plus rapidement possible », explique-t-elle.
C’est le cabinet de droit familial LetellierMcKenzie qui accepte de la prendre sous leur aile, en 2008. Grâce à ses avocates d’expérience, Me Popovici a appris beaucoup sur les procédures et a pu assister à des procès dès son premier été.
Partir en solo
Après plusieurs étés au sein du cabinet montréalais et une fois son stage terminé, la jeune femme décide de partir en solo.
« J’ai toujours eu une mentalité entrepreneuriale, je n’avais pas peur de l’inconnu et j’avais de très bonnes personnes-ressources pour m’épauler », raconte-t-elle, en faisant allusion à sa mentore, Me Julie Letellier.
Malgré sa détermination, Me Popovici trouve les débuts en cabinet difficiles et coûteux. Lors d’une cause, elle rencontre Me Nathalie Tremblay de Phillips, Friedman, Kotler, qui la recommande au cabinet.
Elle intègre donc l’équipe de litige, avec qui elle travaillera durant un an et demi sur plusieurs dossiers, qui lui ont valu d’être parmi les 21 finalistes du concours « Les leaders de demain » de l’AJBM en droit familial.
La clé du succès : Lawyerlocate.ca
Comment une aussi jeune avocate a réussi à se démarquer? C’est simple, répond-elle, il est très important d’être débrouillard et de développer sa propre clientèle.
Simple, mais elle a quand-même dû se creuser la tête pour trouver l’outil qui lui a apporté 80% de ses clients : Lawyerlocate.
« En faisant une recherche rapide dans google avec les termes ‘lawyers + montreal’, j’ai vu que ce site était le premier à s’afficher. En m’y abonnant, j’ai pu déniché des clients américains, et même de Chine! » dit-elle sur un ton enthousiaste.
Même si elle a dû transférer tous ses clients à des collègues montréalais, Me Popovici quitte Montréal le cœur léger. Son parcours dans le monde juridique a été semé de divers obstacles, et pour l’instant, elle les a bien surmonté.
Devant elle? Un avenir motivant où sa pratique sera à nouveau concentrée exclusivement dans le domaine du droit familial, en Ontario et au Québec, puisqu’elle détient les deux barreaux.
Avant de rejoindre BLG, cette trilingue, anglais-français-roumain, a également eu l’occasion de réaliser une Maîtrise en droit à l’Université de Montréal ainsi qu’un D.E.S.S en Common law.