"Le travail c’est la santé !"
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Céline Gobert
2012-03-14 14:15:00
Aujourd’hui, il relève un nouveau défi : conseiller en développement des affaires à l’Ordre des administrateurs agréés du Québec, organisme qui assure la protection du public en garantissant le respect des normes et des standards professionnels en administration.
![Me Chagnon a pour objectif d'augmenter le nombre de membres de l'OAAQ](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/7193__chagnon_pierre_officielle.jpg)
Ce qu’il souhaite, dans le futur, c’est augmenter le nombre de membres de l'OAAQ.
A date, l’organisme en possède 1577. Il a pour ambition d’élever ce chiffre à hauteur de 25%, et vise les 300 à 400 membres supplémentaires pour la prochaine année.
En outre, il souhaite doter l’Association de nouveaux outils, en offrant des services internes intéressants pour les membres.
« S’il n’y a pas de membres, il n’y a pas de revenu, dit-il, c’est un peu le chien qui tourne en rond et qui se mord la queue. »
Assurance santé, auto, avantages au niveau des achats dans divers organismes, réductions dans les hôtels : sa mission sera de revaloriser les services offerts.
« Le travail c’est la santé. Je voulais demeurer dans le milieu, continuer à rencontrer des consœurs et confrères, œuvrer pour des missions intéressantes. »
Humain
Un mot qui résume toute sa carrière.
Après une carrière à la Commission des écoles catholiques de Montréal où il œuvre pendant 33 années au service d’un public adulte, composé d’illettrés, et d’analphabètes, Me Chagnon ne peut nier la prédominance du côté humain qui teinte sa carrière.
Durant trois décennies, il leur apprend à lire, à compter, à se replacer sur le marché du travail. Plus tard, il œuvrera également auprès d’adolescents et de jeunes adultes.
Ensuite, pendant près de 20 ans au Barreau du Québec, il est directeur du Service de la formation permanente, une mission « extraordinaire » où il croise des avocats et des personnes de qualité, « avides de connaissances », cherchant à se perfectionner, et ce, bien avant la formation continue obligatoire.
Flashback dans les années 60 : il est professeur au primaire, travaille avec des enfants. C’est clair, une seule ligne directrice à sa vie professionnelle : autrui.
Il se contentera de répondre, humblement, qu’il n’est pas le seul, et que l’humanisme est loin d’être une valeur qui se perd.
« Si vous saviez le nombre d’avocats que je rencontre, côtoie, connaît, qui rendent service à la communauté, qui en tant que recruteurs, membres de conseils d’administration, font du travail pro bono... Il y en a des milliers ! »