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Norton Rose perd un ancien procureur général

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Agnès Wojciechowicz

2012-02-15 10:15:00

Fin 2009, il intègre le cabinet qui portait à l'époque le nom d'Ogilvy Renault à titre de conseiller du cabinet. Deux ans après, il décide de hisser les voiles et de quitter Norton Rose Canada, et de naviguer vers d'autres horizons professionnels...
L'ancien procureur général de l'Ontario Michael Bryant a ainsi quitté le bureau de Norton Rose Canada à Toronto le 31 décembre dernier. Il laisse son fauteuil de conseiller du cabinet pour celui de chef de la direction de Humilitus Group Ltd. Un départ qui vient d'être révélé par Law Times.

Néanmoins, il devrait poursuivre sa collaboration avec Norton dans le cadre de certains dossiers, a confirmé le président de Norton Rose Canada Norman Steinberg.

Après deux ans, Michael Bryant met les voiles !
Après deux ans, Michael Bryant met les voiles !
"Nous avons eu une discussion avec Michael en décembre dernier et il nous a dit qu'il estimait qu'il était temps pour lui de quitter l'entreprise afin de poursuivre certains de ses objectifs", a expliqué Me Steinberg.

"Nous sommes toutefois parvenus à un accord selon lequel nous nous aiderions mutuellement dans le cadre de plusieurs projets à venir et que nous allions poursuivre cette amitié", a indiqué le patron de Norton.

Ces objectifs communs devraient être liés aux secteurs de l'énergie et des ressources naturelles, a précisé Norman Steinberg.

Et d'ajouter, "c'est un gars très sympa avec un grand sens de l'humour, et nous voulions l'assurer de notre soutien dans ses futures projets."

Michael Bryant a intégré Ogilvy Renault en décembre 2009 devenu ensuite Norton Rose Canada, quatre mois après l'accident qui avait provoqué la mort d'un cycliste à Toronto et dans lequel il était impliqué. Il avait alors été inculpé pour conduite dangereuse mais les poursuites avaient été abandonnées.

À l'époque, le patron d'Ogilvy Renault, Norman Steinberg, n'avait pas renoncé à recruter l'ancien procureur malgré cet épisode, étant donné qu'"il était innocent jusqu'à preuve du contraire", rappelant que de nombreuses entreprises avaient "hésité à l'embaucher parce qu'elles pensaient qu'il était trop controversé".

"En temps de crise, les amis sont peu nombreux, aussi je crois qu'il a été très reconnaissant que nous l'ayons soutenu au cours de cette période difficile de sa vie", dit Norman Steinberg.
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