Retour à la pratique traditionnelle pour cet avocat !
Camille Dufétel
2023-01-30 08:30:00
L’avocat explique qu’il supporte l’équipe corporative faisant du droit commercial, celle-ci étant composée de six avocats plutôt « nouveaux » à la pratique, d’une associée ayant une quinzaine d’années de pratique et d’un autre avocat très expérimenté.
« C’est un petit groupe très accueillant qui a une bonne cohésion, très agréable à intégrer », précise-t-il à propos d’Avens, qui a par ailleurs des bureaux à Paris.
Avens Montréal le décrit comme un « avocat polyvalent et expérimenté », « négociateur accompli », dont l’expérience en tant que dirigeant commercial et avocat en entreprise lui permet d’aborder les questions juridiques « en tenant compte de leurs effets commerciaux pour l’entreprise ».
Terminé, l’impartition
Un ami l’a mis en contact avec un « managing partner » du bureau d’Avens.
« J’ai décidé de me spécialiser dans la pratique plus traditionnelle du droit, de revenir à un modèle d’avocat en cabinet », explique Me Harvey, qui travaillait depuis trois ans et demi au sein de Simplex Legal, spécialisé dans l’impartition d’avocats en entreprise.
Chez Simplex Legal, Me Harvey faisait de l’impartition mais aussi des transactions corporatives, du droit commercial avec d’autres clients.
« Au lieu de travailler en cabinet, c’est un modèle complètement décentralisé, délocalisé, il n’y a pas de cabinet, ce sont des avocats qui vont être appelés à aller travailler chez un client et à travailler de ses locaux, ou à faire une partie ou l’entièreté du travail à la maison », détaille l’avocat.
Aspirations commerciales
Par le passé, Me Harvey a aussi pratiqué le droit en Asie du Sud-Est pendant quelques années. « Depuis mon retour à Montréal, j’ai supporté des activités commerciales en dehors du droit pendant une partie de ma carrière », relate-t-il.
Il aime ainsi « supporter les aspirations commerciales, les aspirations des clients pour faire des acquisitions, pour faire des ententes lucratives », se mettre « au service de la mission de l’entreprise », détaille-t-il.
Il a par exemple particulièrement apprécié, durant sa carrière, le fait de représenter des clients internationaux tentant de s’établir et de croître au Vietnam. Il travaillait alors pour le cabinet international d’origine anglaise Clifford Chance.
« J’ai aussi beaucoup aimé, depuis quelques années, assister des clients à faire des acquisitions ici, à Montréal, remarque l’avocat. C’est ce qui m’a motivé à faire ce changement. »
Celui qui s’est découvert une passion pour le golf, et depuis peu, pour la musique classique, estime que son expérience en entreprise le rend plus apte à comprendre les motivations réelles des clients quand ils viennent voir des avocats, leurs attentes et le type de services qu’ils recherchent.
Diplômé d’un baccalauréat en science politique obtenu à l’Université de Montréal, l’avocat explique que le droit lui est apparu comme une extension des sciences politiques à l’époque.
Plus récemment, il y a une dizaine d’années, Me Harvey a suivi un Executive MBA à McGill en partenariat avec HEC Montréal, qui l’a, selon ses dires, « beaucoup éveillé à la compréhension des entreprises ».