Un avocat fiscaliste chez McMillan
Marie Pâris
2013-10-30 08:30:00
Il s’occupe de la fiscalité des entreprises, des restructurations et financements des sociétés, fusions et acquisitions, et structurations d'investissements en capital et immobilier.
«C’est un challenge important car je suis le seul avocat fiscaliste pour le bureau de Montréal», explique-t-il.
Passé par trois grands bureaux
Membre du Barreau du Québec depuis 1997, il a débuté sa pratique chez Stikeman Elliott, qu’il a quitté cinq ans plus tard pour rejoindre Osler. Il s’est ensuite joint à Ernst & Young en 2004 en tant que manager senior dans le groupe de fiscalité internationale.
Il y est resté pendant plus de huit ans, et a notamment passé un an au bureau de New York puis un an à celui de Vancouver, pour développer le groupe.
Avec deux jeunes enfant et une épouse unilingue francophone, ce sont des raisons familiales qui ont conduit Me Ranger à revenir à Montréal, sa ville d’origine. «J’aimais beaucoup Ernst & Young, on me laissait la latitude de développer les affaires. J’ai donc refusé plusieurs offres à Montréal avant d’accepter celle de McMillan», raconte-t-il.
«Un vrai challenge»
Il n’a cependant pas hésité devant cette «excellente opportunité». S’il est le seul fiscaliste à Montréal, il travaille régulièrement avec les avocats de Toronto, Vancouver ou Calgary. «C’est un vrai challenge de bâtir la pratique de droit fiscal», s’enthousiasme-t-il.
Ce que Me Ranger apprécie surtout chez McMillan, qu’il qualifie de «bureau jeune et en pleine ascension, avec une bonne place sur le marché juridique canadien», c’est la vision nationale de la pratique et la volonté de développer les affaires.
Il souhaitait aussi revenir à ses premiers amours: la pratique en cabinet d’avocats. «Tout va tellement plus vite en cabinet, explique l’associé. En bureau comptable, il y a une machine administrative qui doit être constamment nourrie.