Un expert béton chez De Grandpré Chait

Construction d’un nouveau pont Champlain, d’une nouvelle autoroute Bonaventure, d’un train léger pour lier le centre-ville de Montréal à l’aéroport… Les grands projets d’infrastructures ne manquent pas, une situation qui fait sourire Me Philipp Duffy, fraîchement atterri chez De Grandpré Chait. «C’est certain qu’il y a du boulot à l’horizon!», lance celui qui vient tout juste de terminer un mandat lié au nouvel échangeur Turcot.

À titre d’associé, Me Duffy joint l’équipe en droit immobilier et travaillera aussi en étroite collaboration avec les juristes dédiés au droit de la construction. «La transition se déroule très agréablement, ma nouvelle équipe est motivante. Ça va être un beau mariage», souligne-t-il. L’avocat, qui cumule près de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’immobilier et des partenariats public-privé.

Il a été impliqué dans plusieurs projets d’envergure qui ont changé le visage du grand Montréal, notamment le Campus Bell Canada à L’Île-des-Sœurs, la Cité du commerce électronique, le centre de recherche du CHUM et la Tour des Canadiens.

Un long passage chez McMillan

Après avoir étudié à l’Université McGill et un bref séjour comme étudiant chez McCarthy Tétrault, Me Duffy a débuté sa carrière en 1997 à la firme Mendelsohn, qui a par la suite fusionné avec McMillan. C’est à l’époque de Mendelsohn qu’il a fait la connaissance de Me Fredric Carsley, qui lui a récemment tendu la main pour venir le rejoindre chez DeGrandpré Chait. «Nous travaillons déjà sur un dossier ensemble!», confie Me Duffy.

Pourquoi avoir quitté McMillain? «Je veux vraiment me concentrer sur des dossiers à saveur montréalaise, et je n’avais pas besoin d’une plateforme nationale», répond-il. Il poursuit en expliquant avoir été très attiré par «l’effectif de DeGrandpré, qui regroupe plusieurs bons joueurs très actifs à l’échelle régionale».

«Il y a une équipe bien garnie qui va me permettre de développer beaucoup de projets à Montréal», précise-t-il. Me Duffy assure avoir gardé un très bon contact avec ses anciens collègues de McMillan. Le monde du droit à Montréal est petit, rappelle-t-il, «je sais que je vais souvent revoir mon ancienne équipe, tant pour le travail que pour le plaisir».