Un juge chez Lapointe Rosenstein
Céline Gobert
2012-09-04 15:00:00
Membre du Barreau depuis 1968, il a pris sa retraite, le 1er janvier dernier, comme juge de la Cour supérieure du Québec.
« Je songeais depuis à me joindre à un cabinet, non pas pour pratiquer à plein temps mais en tant qu’avocat-conseil. Je pense que mes expériences acquises dans le passé pourraient profiter aux plus jeunes avocats », confie-t-il à Droit-Inc.
Et pas qu’aux plus jeunes, plaisante Me Ruth Veilleux, membre du comité de direction.
« Nous sommes tous assujettis à la formation continue, et nous nous sentons privilégiés et fiers que ce conseiller de choix rejoigne notre équipe », souligne-t-elle.
Selon l’avocate, le juge Hébert va apporter sa double compétence- d’avocat, et, de juge à la Cour supérieure.
Le parrain
« D’abord auprès de la clientèle, au niveau stratégique, explique-t-elle, puis sur le plan du volet de formation où, grâce à son expérience, il pourra parrainer les jeunes et les moins jeunes.»
En outre, le juge Hébert, qui a débuté sa carrière au sein de feu Desjardins Ducharme pour ensuite la poursuivre chez Hébert, Rancourt, Legault, Boucher, affirme que le cabinet possédait un profil qui l’intéressait en raison de sa clientèle en litiges, et de ses jeunes avocats désireux d’apprendre.
« Mes conseils vont couvrir de vastes domaines, indique-t-il, tels la présence et l’attitude à adopter devant le tribunal, ou l’éthique et la relation avec les confrères.»
Comment interroger les témoins ? Comment plaider ?
Des questions que se posent souvent les avocats qui débutent leur pratique. Des questions auxquelles le juge Hébert répondra, du haut de ses 44 années d’expérience en droit.
« Un juge avec 20 années d’expérience a beaucoup appris sur ces sujets là », dit-il.
A noter également qu’il fut également bâtonnier du Barreau du Richelieu en 1976, nommé conseil de la Reine en 1986 et qu’il a accédé à la magistrature en 1991.
Comme juge puîné, le juge Hébert fut coordonnateur de la Cour supérieure du district de Beauharnois de 1997 à 2002, puis coordonnateur de la Chambre criminelle du district de Montréal et des districts périphériques de juillet 2002 à janvier 2005.
En 2004, de concert avec les juges Otis et Proulx de la Cour d’appel ainsi que les juges coordonnateurs de la Cour du Québec, il a contribué à la mise sur pied du programme de médiation en matière criminelle et pénale.