Un nouveau directeur des affaires juridiques à la SAQ
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Céline Gobert
2012-03-21 13:15:00
![Me Stéphane Garon a été nommé directeur des affaires juridiques à la SAQ](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/7240__33c5e81.jpg)
« J’y ai appris l’importance de la qualité du travail juridique, les connaissances en droit, le service clientèle », explique-t-il.
Puis, il quitte la pratique privée.
« Dans un bureau, la spécialisation est préconisée mais je suis un généraliste. Et si l’on veut changer, ce n’est pas toujours facile au sein d’un même cabinet. »
En entreprise, chez GPC, à la Commission des Valeurs Mobilières du Québec, puis ces six dernières années chez la société de transports C.A.T, il croise de beaux dossiers.
« J’ai adoré mes années à la C.A.T, je n’étais pas malheureux mais à un certain moment on se questionne : qu’est ce qui marche ? Qu’est ce qui ne marche pas ? Je désirais explorer d’autres options : marier l’aspect juridique au côté gestionnaire, savoir dans quelle direction je vais », confie l’avocat.
Selon lui, même si les dossiers étaient intéressants à la C.A.T, le litige aux États-Unis notamment possède ses limites.
En janvier dernier, il répond alors à une annonce de la SAQ. Son profil « s’y prêtait bien », dit-il, et le travail correspondait pleinement à ses attentes.
De conseiller juridique, un peu isolé, à membre d’une équipe, il franchit le pas.
« Être le seul maître à bord offre des libertés, c’est certain, mais avoir une équipe c’est plus agréable, on a plus de support, le pouvoir d’échanger. Cela améliore mon processus de décision. J’aime prendre des décisions, avec le plus d’informations possibles. »
Seul, « l’information n’est pas toujours complète », ajoute-t-il.
Aujourd’hui, à la S.A.Q, il est plus impliqué juridiquement parlant. Notamment, explique-t-il, dans des dossiers en négociation avec la Communauté Européenne autour d'accords internationaux.
L’aspect gestion est également valorisé et il y a du personnel de soutien. Deux éléments qui font la différence et qui vont lui permettre d’acquérir « réflexes et aptitudes », au cœur « d’enjeux commerciaux. »
« C’est le dernier arrêt de ma carrière. J’ai une belle équipe, un beau rôle. L’organisation va m’apporter des défis pendant les 15, voire les 20 prochaines années », affirme-t-il heureux.