Une nouvelle avocate au Ministère de la Justice

C’est en janvier que Me Marissa Figlarz, Barreau 2015 , a fait ses débuts comme avocate au sein du Ministère de la Justice. Rejoignant à cette occasion Ottawa, l’avocate québécoise se spécialiste en droit fiscal.

« C’est un beau domaine, très intéressant, estime-t-elle. On développe des relations avec le contribuable, mais sans qu’il y ait trop d’émotionnel impliqué. Pour moi, c’est un bel équilibre.»

Une bonne école

Au sein du Ministère, cette avocate en litige se consacre à des dossiers concernant notamment l’impôt sur le revenu et les taxes. « Ce sont des dossiers sur le point de se régler, ou qui vont aller devant la Cour canadienne de l’impôt », précise-t-elle. Un milieu dans lequel Me Figlarz se dit «parfaitement heureuse. Cela m’a permis d’aller en cour très tôt, de gérer rapidement des dossiers. C’est une très bonne école pour un jeune avocat.»

Issue de la faculté de droit de l’UdeM, elle est également diplômée d’un Baccalauréat et d’une maîtrise en psychologie et religions. Son orientation vers le droit, elle la doit à l’envie de rencontrer un domaine qui offrait des perspectives plus pratiques.

«J’aime beaucoup le trajet académique que j’ai pris, mais c’était très théorique et j’avais envie de quelque chose de plus appliqué, avec plus de perspectives professionnelles, justifie-t-elle. Mais finalement, les deux domaines sont proches. Ce qui me plaît dans le droit, c’est la façon dont il influence la vie des individus et dont les lois construisent une société.»

Implication bénévole

Bénévole impliquée dans l’association Child Haven International, elle embarque rapidement lorsqu’on l’enjoint d’évoquer l’organisme. Actif en Asie, notamment en Inde, au Nepal et au Bangladesh, Child Haven International créé des maisons d’accueil pour les enfants et leurs mères qui se trouvent dans une très grande pauvreté.

«L’organisme aide ces femmes à trouver un emploi et il offre une scolarité aux enfants qui reste proche de leur culture, raconte ainsi Me Figlarz. Ils apprennent par exemple les danses culturelles, l’anglais mais aussi leur langue d’origine.» Une association pour laquelle la jeune avocate s’engage depuis 2012 en organisant notamment chaque année une levée de fonds avec toute une équipe de bénévoles.