Une nouvelle notaire pour DeGranpré Chait!

Après avoir vu son département chez Desjardins fermer ses portes, la notaire Stéphanie Grondin rejoint l’équipe de droit immobilier de DeGranpré Chait.

« Je connaissais des avocats là-bas et le cabinet a une très bonne réputation. Ce qu’on m’offrait comme emploi cadrait exactement avec ce que je voulais faire », explique-t-elle à Droit-Inc.

Auparavant, la notaire a également oeuvré pour De Grandpré Joli-Coeur, Grenier Gagnon Notaires, Blake Cassels & Graydon ainsi que Gowling.

L’équilibre parfait

Dans son nouvel emploi, l’ancienne de l’Université Laval se concentrera sur des transactions immobilières ainsi que des services de titres.

Il faut savoir que dans le cadre de son nouvel emploi, Me Grondin ne travaillera qu’à temps partiel, puisqu’elle souhaite accorder du temps à ses autres projets.

En plus du notariat, cette dernière est directrice des opérations de La Poutine et du Burger Week, et rédige un blogue du nom de Curiosités et Gourmandises, dans lequel elle traite surtout d’actualité gourmande.

La blogueuse estime que sa vie professionnelle a deux côtés: un givré, et un autre plus sérieux.

« J’ai besoin d’un pour équilibrer l’autre. Si j’étais uniquement notaire, il me manquerait un côté frivole, épicurien. Le contraire est aussi vrai: avant j’avais un restaurant, l'Assommoir et le droit me manquait », raconte l’avocate.

Dans le milieu conservateur qu’est le droit, il est assez rare de voir des juristes prendre le temps de rédiger des articles portant sur leurs passions. À cet effet, Me Grondin compare son blogue à n’importe quel autre loisir.

« On m’a appris une chose en droit: work hard, play hard. Je travaille fort au bureau, mais j’ai besoin d’autres choses dans ma vie pour décrocher. Je n’ai pas d’enfants, alors le blogue, c’est mon passe-temps. »

Sauf que contrairement à d’autres loisirs, les passetemps de l’avocate sont plutôt demandants!

Avec les dossiers qui s’empilent au bureau, les restaurants à tester, les textes à écrire et l’organisation de ses deux évènements, l’épicurienne ne compte plus ses heures de travail.

Malgré tout, elle refuse de choisir entre le droit et la gastronomie.

« Je ne serais pas bien si j’avais à faire un choix. J’ai besoin des deux côtés, je ne veux pas me battre pour être heureuse en essayant de choisir. Oui, les soirs de semaine, je fais de la rédaction, mais pour moi, parler d’un restaurant, c’est aussi libérateur que d’écouter une série télé! »