Une Québécoise associée chez Gowling en Ontario!
Florence Tison
2020-09-03 08:30:00
La Québécoise d’origine Me Virginie Gauthier est maintenant associée chez Gowling, toujours à Toronto, où elle se joint au groupe Réorganisation, faillite et insolvabilité.
La Jonquiéroise d’origine avait auparavant passé - tenez-vous bien - plus de 23 ans chez Norton Rose Fulbright!
« Alors que le secteur financier canadien continue de s’adapter aux défis de l’économie post-COVID, Virginie sera une ressource indispensable pour nos clients à un moment où les solutions audacieuses sont très demandées », explique Mark Ledwell, associé-directeur du bureau de Gowling WLG à Toronto.
« Créative, pragmatique et très expérimentée, elle sera un formidable atout pour notre impressionnante équipe des services financiers », poursuit l’associé-directeur.
Le Barreau 1996 au Québec et 1998 en Ontario est spécialisé en droit bancaire, en droit des sociétés et en droit commercial.
Dans le cadre de sa pratique, Me Gauthier représente des débiteurs, des officiers de la cour, des acheteurs, des institutions financières, des comités de porteurs d’obligations, et ce, « dans une variété de procédures de réorganisation nationales et transfrontalières complexes », souligne Gowling dans une publication sur les réseaux sociaux.
L’avocate est d’ailleurs reconnue par de nombreuses publications spécialisées en droit (Chambers, Lexpert et Best Lawyers in Canada) comme l’une des plus éminentes praticiennes dans son domaine.
Diplômée de McGill en 1995, Me Gauthier avait débuté la même année à Montréal au sein de McMillan, alors Mendelsohn Rosentzveig Shacter. Elle y est demeurée deux ans avant de se joindre à Norton Rose Fulbright, où elle était associée.
Anonyme
il y a 4 ansIl rapelle la culture de l'époque, au sein des grandes entreprises, où le moindre sous-fifre du bureau-chef de Toronto, lors de ses visites à Montréal, était vu comme un "big shot".
Lorsque les entreprises dispensaient des cours de perfectionnement, cela se faisait également à Toronto, évidemment en anglais, et ces activités constituaient un passage obligé pour tout francophone désireux de gravir les échelons. Quant au poste de patron du bureau de Montréal, lorsqu'il était occupé par un francophone ce dernier était invariablement le plus anglophile et le plus francophobe.
A cette époque, le saint graal d'une carrière était de terminer celle-ci à Toronto, parmi la race des seigneurs! Rendu là on était assez riche pour conserver son minable bungalo situé à Brossard, afin de rendre visite à la parenté dans le temps des fêtes!
Anonyme
il y a 4 ansJ'imagine que c'était important pour vous de nous parler de ce que vous ressentez, mais ça n'a strictement aucun rapport avec l'article. J'espère quand même que ça vous a fait du bien. Vous pourrez aussi nous parler des vendeuses chez Eaton dans un prochain article à propos de la course aux stages. Très hâte de vous lire.