9 membres de Lev Tahor de retour au Canada, en provenance de Trinité et Tobago

La Presse Canadienne
2014-03-10 07:00:00

Selon le sergent de la police de Peel Dave Housdon, trois adultes sont passés entre les mains de fonctionnaires de l'Agence des services frontaliers du Canada. Une porte-parole de l'ASFC a mentionné que l'agence "continuait de travailler étroitement avec les autorités locales dans cette affaire", mais n'a pas voulu dire si les trois personnes en question avaient été relâchées.
M. Baraby a souligné le bon travail effectué par l'ensemble des partenaires.
Il s'est dit "très inquiet par la situation des huit autres enfants, ainsi que par celle de la centaine d'autres demeurés dans la communauté". La protection de la jeunesse des Laurentides continue de suivre de près la situation.
Ces deux familles de la secte Lev Tahor avaient quitté le Canada en direction du Guatemala la semaine dernière, mais elles avaient été interceptées à Trinité-et-Tobago.
Les familles en question ont déposé un appel contre la décision de leur interdire l'entrée dans la nation caribéenne, mais celui-ci a été rejeté puisqu'il avait été effectué après l'expiration du délai permis, a mentionné dimanche le procureur général de Trinité-et-Tobago, Anand Ramlogan.
Celui-ci a précisé que cette décision avait été prise après qu'il eut conseillé des responsables de l'immigration sur la question des délais pour les appels dans ce domaine.
Quelques jours plus tôt, un juge ontarien avait rendu une ordonnance d'urgence pour que 14 enfants du groupe soient remis aux instances des services de protection de l'enfance, mais la police avait révélé qu'il n'en restait plus que deux au pays.
Environ 200 membres de la secte _ dont 114 enfants _ se sont installés l'an dernier à Chatham, en Ontario, après avoir soudainement quitté leur communauté à Saint-Agathe-des-Monts, au Québec.
La DPJ avait passé une année à enquêter sur des problèmes liés à l'hygiène, à la santé et sur des informations à l'effet que les enfants ne suivaient pas le programme scolaire provincial. À la fin de 2013, un tribunal québécois a ordonné que 14 enfants de la secte soient remis à des familles d'accueil.
Le groupe a nié toutes les allégations de mauvais traitements.