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Action collective contre Barilla
Didier Bert
2022-11-10 10:15:00
Une marque de pâtes qui se présente comme la première en Italie devrait-elle fabriquer ses produits dans ce pays? Qui est l’avocat de cette action collective?
La demanderesse, dont le nom n’est pas divulgué dans la demande, allègue que Barilla a eu recours à la publicité mensongère, trompeuse, fausse et/ou injuste en étiquetant ses produits comme « la marque de pâtes n°1 en Italie » et/ou en affichant le drapeau italien sur ses produits. Ce procédé visait à répandre l’idée que les pâtes sont fabriquées en Italie, alors que ce n’est pas le cas.
La défenderesse a utilisé des représentations trompeuses et mensongères dans la commercialisation de ses produits de pâtes, avance également la demande, déposée devant la Cour supérieure du Québec par Me David Assor, du cabinet Lex Group.
« La défenderesse savait que son public cible serait désireux d’accepter les allégation selon lesquelles les produits sont fabriqués en Italie puisque les produits italiens sont généralement considérés comme des produits de meilleure qualité », mentionne la demande.
La demanderesse dit avoir acheté à fréquence régulière les produits de marque Barilla dans son magasin de proximité IGA, pour elle-même, son conjoint et leurs cinq filles. Elle dit avoir dépensé plus de 100 $ cette année dans l’achat de ces produits cette année.
Elle affirme avoir acheté ces produits parce qu’elle a cru le slogan « la marque de pâtes n°1 en Italie », et parce qu’elle a vu le drapeau de l’Italie sur les produits. Ces arguments lui ont fait préférer cette marque plutôt qu’une autre. Elle « n’aurait pas du tout acheté les produits de la défenderesse s’il n’y avait pas eu les fausses représentations ».
La demanderesse souhaite intenter une action collective au nom des membres du groupe suivant: « tous les résidents du Canada qui ont acheté au moins un des produits de pâtes de la défenderesse, lesquels produits n’ont pas été fabriqués en Italie, mais portent la phrase « la marque de pâtes n°1 en Italie ».
Cette description vise les résidents du canada qui ont acheté un des produits parmi les pâtes Barilla boîte bleue classique, les pâtes Barilla collezione pâtes artisanales, les pâtes Barilla® sans gluten, les pâtes Barilla veggie, et/ou les pâtes Barilla à grains entiers.
La demanderesse demande à la Cour supérieure d’ordonner à Barilla Canada de « cesser de poursuivre sa conduite déloyale, fausse. trompeuse et/ou mensongère concernant les produits », et de cesser de vendre ses produits avec la mention « la marque de pâtes n°1 en Italie ».
Elle entend également obtenir que Barilla Canada verse à chaque membre du groupe un montant à déterminer en compensation des dommages subis, « y compris le prix d’achat payé pour les produits ».
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Avocat
il y a 2 ansQuand va-t-on arrêter d'embourber les tribunaux avec ce genre de dossiers?
Premièrement, que Barilla dise qu'elle est #1 ===en Italie=== ne veut rien dire d'autre que ça. Elle est peut-être #1 en France, mais on s'en fout.
Deuxièmement, il est normal qu'une marque italienne mettre le drapeau italien sur ses produits. Le drapeau algérien n'aurait aucun rapport.
Troisièmement, quiconque pense que «les produits italiens sont généralement considérés comme des produits de meilleure qualité» n'a jamais eu un véhicule italien.
Finalement, quel est le préjudice? Les Barilla coûtent essentiellement le même prix que les Catelli, et viennent fréquemment en vente et coûtent alors le même prix que les marques maison. Alors il n'y a pas eu de surenchère pour acheter à prix d'or un produit italien. Rendu là, à quand un recours contre VW qui vend ses voitures allemandes, mais faites au Mexique?
Anonyme
il y a 2 ansIncroyable. On entend la sirène de l'ambulance.
Découragée
il y a 2 ansVraiment une super utilisation des ressources judiciaires - c'est fantastique! Gloire à tous les disciples de Joey Zukran!