Action collective contre un fabricant de médicaments
Marie-ève Buisson
2023-11-08 10:15:00
La plaignante s’est fait prescrire du Ozempic sur une base régulière de 2021 à 2023. Après avoir consommé ce médicament, elle a présenté plusieurs symptômes dont une diarrhée chronique, des brûlures d’estomac, un essoufflement et des douleurs, qui ont entraîné une hospitalisation.
En août 2023, la demanderesse a reçu un diagnostic de blocage du système biliaire. Les médecins lui ont indiqué que l'obstruction était liée à son utilisation d'Ozempic.
Cette action découle donc, selon la demande, « des pratiques illégales, négligentes, abusives, déloyales et trompeuses des défendeurs liées, entre autres, à la conception, au développement, aux tests, à la recherche, à la fabrication et à l'octroi de licences ».
Selon la demanderesse, Ozempic « savait ou aurait dû savoir », que les médicaments étaient « défectueux et/ou qu'il y avait des risques importants pour la santé ».
Ainsi, les défendeurs auraient omis d'avertir leurs consommateurs des risques importants d’effets secondaires « dangereux » liés à l’utilisation des produits Ozempic.
Les patients auraient donc été mis en danger et auraient subi des préjudices en raison de la conduite des défendeurs.
Ici, le groupe représente tous les Canadiens qui ont subi des préjudices liés à Ozempic et à d'autres médicaments à base de semaglutide.
Les avocats représentant Suzanne Talbot sont Mes Jill S. McCartney, James E. Boyd et Charles M. Wright du cabinet Siskinds.