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Affaire Marie-Renée Baillargeon: L’avocat de renom brise le silence

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Agence Qmi

2014-01-20 11:15:00

L’avocat, agresseur allégué de Marie-Renée Baillargeon avoue avoir été «maladroit» envers la jeune femme, mais il assure ne jamais avoir commis d’actes sexuels...
Marie-Renée Baillargeon et son avocat, Me Marc Bellemare
Marie-Renée Baillargeon et son avocat, Me Marc Bellemare
L’avocat de renom a brisé le silence en expliquant sa version des faits au Journal de Québec, lors d’un témoignage intense et émotif qui a duré plus de trois heures.

Surpris de la venue des journalistes à son bureau, il a néanmoins désiré rompre le silence, tout en gardant l’anonymat afin de protéger ses enfants.

Visiblement stressé, il a relaté son passé à cœur ouvert dans une petite salle de conférence.

Dans les bureaux adjacents, ses collègues avaient convenu qu’il était temps que l’homme réagisse. La tension était donc palpable. Il s’est d’abord défendu d’avoir commis les agressions qui lui sont reprochées par Marie-Renée Baillargeon, en relatant le témoignage qu’il avait livré en 2010 aux enquêteurs du SPVQ.

«Je n’aurais pas dû»

Lorsque l’adolescente a vécu chez lui durant quelques mois à l’été 1999, quatre moments auraient pu porter à confusion selon lui, alors qu’il était en compagnie de l’adolescente. À quelques reprises, l’avocat aurait vraisemblablement touché Marie-Renée, mais aucun acte sexuel n’aurait été fait, a-t-il admis. «J’ai eu des maladresses. Je ne le nie pas, j’ai fait des affaires que je n’aurais pas dû faire, mais jamais avec de mauvaises intentions. J’ai été maladroit. Toutefois, je n’ai jamais voulu être malveillant», a dit l’homme.

Par de grands gestes et en bougeant constamment sur sa chaise, l’homme a mimé et détaillé les moindres événements du passé qu’il avait aussi racontés aux policiers.

Il nous a montré concrètement le type de contacts qu’il aurait eu avec l’adolescente.

Jugement public

Devant le «procès» qui s’est ouvert sur la place publique, dit-il, l’agresseur allégué nous a fait écouter un message téléphonique que le père de la présumée victime avait laissé sur sa boîte vocale 15 ans plus tôt - qu’il avait laissé dans son coffre-fort durant tout ce temps - et ce, deux semaines après que Marie-Renée eut affirmé à son père avoir été agressée. Cet enregistrement n’a jamais été entendu par les enquêteurs ainsi que par la Couronne.

«Je laisse le public juger», a-t-il mentionné, avant d’essuyer des larmes, principalement lorsqu’il a entendu le père, sur l’enregistrement, signifier que Marie-Renée était une adolescente fragile.

Sur ce message, on peut entendre la voix de Jean Baillargeon, père de Marie-Renée, faire son mea culpa à l’agresseur allégué. «Les informations que j’ai à ce jour me satisfont. Bon, il s’agit sans aucun doute de maladresse. De maladresse qui n’est pas étreinte de mauvaises intentions (...) On a tous commis des maladresses. Moi aussi, peut-être d’autre nature, mais en tout cas, le dossier est clos pour moi. C’est tout», dicte le message.
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