Affaires insolites

Crime passionnel

À Paris, un avocat a tué l’amant de son ex. « C'est un crime passionnel, cela se défend très bien au tribunal! » aurait lancé, selon Le Parisien, le jeune avocat à sa victime.

Selon le journal, l’avocat aurait poignardé l’amant de 22 ans de sa compagne, une expert-comptable de 26 ans, alors que ces derniers étaient au lit. Il a ensuite été transféré à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.

Mode et droit

À Marseille, le Barreau a organisé un concours, intitulé « La Robe fait sa loi ». Le but était de réinventer la traditionnelle robe des avocats, qui n’a pas changé depuis des siècles. À quand la même chose au Québec?

Divorcer sans juge pour 50 euros

Toujours en France, il est possible depuis le 1er janvier de divorcer sans passer au tribunal pour divorcer à l'amiable. Un juge aux affaires familiales n’aura plus à intervenir. Certains avocats se sont montrés inquiets sur certains points : des dossiers où se cacherait de la violence conjugale, ou bien le sort réservé aux enfants. D’autres pointent également du doigt la charge de travail. Celle-ci, qui pesait sur le juge, pèsera désormais sur les avocats, selon eux.

Avocate non voyante

Terminons par une belle histoire, celle de la première femme non voyante à devenir avocate en Arabie Saoudite. Leïla al-Qobbi, 24 ans, a obtenu le 19 novembre sa carte d’identité d’avocate stagiaire, valable une année, délivrée par le ministère de la Justice.

Elle a expliqué au quotidien saoudien Okaz qu’elle a été refusée dans plusieurs cabinets à cause de son handicap. « La société a du mal à croire qu’une personne non voyante puisse défendre un accusé », a-t-elle commenté.

L’avocate a achevé ses études en droit à l’université du roi Abdelaziz, dans la ville de Jeddah. Elle a pu poursuivre sa formation grâce aux audiobooks et en recourant à des ouvrages imprimés en Braille. Elle a raconté que, durant ses études, ses enseignants ne lui prêtaient aucune attention parce qu’elle était aveugle.

Cette année, pas moins de 39 saoudiennes diplômées en droit ont obtenu le droit de pratiquer la profession d’avocate. Le métier n’a été permis aux femmes qu’en 2013 alors que le décret les autorisant avait été promulgué en 2012. L’Arabie Saoudite compte aujourd’hui 102 avocates qui, comme toutes les femmes vivant dans ce pays ultra conservateur, n’ont toujours pas le droit de conduire une voiture.