Affaires insolites

« La Cour suprême est nulle »

C’est ce qu’aurait déclaré le juge américain Richard Posner lors d’une apparition publique dans une librairie, dit Above the Law. Seuls deux juges de la Cour suprême américaine seraient qualifiés, selon lui : Ruth Bader Ginsburg et Stephen G. Breyer. Et encore, ils ne seraient que « passables ». Il considère l’opinion des autres insipide. « Je ne perdrais pas mon temps à les lire », déclare-t-il.

M. Posner a écrit un livre de 330 pages sur les forces et les faiblesses du système judiciaire fédéral américain; « il y a donc 10 pages sur les forces et 320 pages sur les faiblesses », dit le juge.

Il accuse un confrère pour une réaction allergique

Un avocat de Miami, Me Bernardo Roman III, fait présentement l’objet d’une plainte : il aurait faussement déclaré qu’un confrère avait tenté de provoquer une réaction allergique chez son assistante, écrit l’ABA Journal. Il aurait appelé le 911 en disant que l’avocat adverse, Me Paul Calli, avait brandi une poignée de pistaches au visage de l’assistante allergique.

Or, il semblerait plutôt qu’un bol d’arachides avait simplement été déposé sur la table d’une salle de conférence, lors d’une rencontre avec la partie adverse. L’assistante serait sortie de la salle pour éviter d’entrer en contact avec les noix. Me Calli serait alors passé en trombe devant elle, une poignée de pistaches à la main.

Selon l’assistante, personne ne voulait volontairement causer une réaction chez elle. Mais Me Roman était courroucé que celle-ci renonce à porter plainte contre son confrère et il aurait donc monté cette histoire de toutes pièces.

Ce n’est pas la première fois que cet avocat fait l’objet de telles accusations : il semblerait qu’il soit impliqué dans trois autres causes semblables, où on lui reproche des allégations frivoles contre d’autres avocats.

Radié pour avoir volé 20 euros

Me Didier D., un avocat général de la cour d’appel de Nîmes, en France, aurait dérobé cette somme à un collègue de bureau pour s’acheter à manger, écrit l’Express. Pris la main dans le sac, il aurait d’abord nié les faits et accusé son collègue de mentir, avant de finalement confesser, honteux. Il dit que son geste était motivé par ses problèmes d’argent.

Le Conseil supérieur de la magistrature l’a donc mis à la retraite d’office, le déclarant coupable de faits contraires à l’honneur et à la dignité, de manquement au devoir de délicatesse et de manquement au devoir de loyauté.

L’avocat n’en serait pas à ses premiers agissements. En 2012, une note de service exigeait de lui qu’il cesse de s’enfermer seul dans le bureau de ses collègues absents.