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Arsenault, trop passif?

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Agence Qmi

2014-01-29 07:00:00

Malgré le témoignage de Kenneth Pereira et de Jean Lavallée voulant qu'il se soit fait offrir un pot-de-vin dans le dossier d'Énergie Carboneutre, Michel Arsenault persiste et signe: jamais un entrepreneur «italien» ne lui aurait offert 300 000$ pour favoriser le projet au Fonds de solidarité FTQ.
Michel Arsenault persiste et signe: jamais un entrepreneur «italien» ne lui aurait offert 300 000$ pour favoriser le projet au Fonds de solidarité FTQ
Michel Arsenault persiste et signe: jamais un entrepreneur «italien» ne lui aurait offert 300 000$ pour favoriser le projet au Fonds de solidarité FTQ
La procureure en chef de la commission Charbonneau, Me Sonia LeBel, aura finalement attendu la deuxième journée du témoignage de l'ex-président de la FTQ pour lui poser la question que tous souhaitaient entendre.

«Je n'ai jamais, jamais, jamais eu une offre de pot-de-vin dans toutes mes années à la présidence de la FTQ. Ça serait plus facile pour moi de vous dire que j'ai eu une offre et que j'ai refusé. Mais c'est faux», a déclaré haut et fort Arsenault.

Lors de son témoignage, Ken Pereira a raconté que Jocelyn Dupuis et un «Italien» s'étaient rendus dans le bureau d'Arsenault pour offrir un pot-de-vin dans le dossier Carboneutre, mais que ce dernier aurait refusé. Jean Lavallée a quant à lui confirmé que le président de la FTQ lui avait raconté cet épisode.

Confronté à ces deux témoignages, le 114e témoin de la Commission a expliqué qu'il «croit» avoir dit que «même si quelqu'un arrivait avec 300 000$», il ne pourrait arriver à faire passer le dossier.

«Je n'ai rien à foutre avec le crime organisé et quand je l'ai su, j'ai agi. Ken Pereira, il a un problème entre les deux oreilles! Je le soupçonne de vouloir détruire la FTQ et la FTQ-Construction», a enchaîné Arsenault en colère.

La procureure a alors demandé au témoin pourquoi, si cette histoire était fausse, il avait pris la peine de faire signer un affidavit à Bernard Girard qu'on pouvait entendre discuter du présumé pot-de-vin dans un enregistrement de Pereira.

«Je dois avouer qu'un affidavit qui nie un événement qui n'est pas arrivé, c'est assez particulier», a lancé Me LeBel.

On peut notamment y lire: «Je n'ai jamais entendu de la bouche de Michel Arsenault qu'il aurait reçu une offre d'argent comptant pour favoriser l'acceptation d'un dossier d'une compagnie de décontamination par le Fonds de solidarité, ni d'aucun autre dossier.»

Arsenault a raconté avoir agi de la sorte pour se «protéger de Pereira». Jean Lavallée a également reçu un document semblable, mais ne l'a jamais signé.
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