Assurances : des conseils juridiques à la carte!
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Jean-Francois Parent
2018-06-11 15:00:00
![L’avocate Isabelle Nadia Tremblay](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/22691__Isabelle_Nadia_Tremblay.jpg)
Il s’agit d’une première au pays.
Et attention ! On ne parle pas de commentaires sans conséquence. « J’offre des avis juridiques qui transfèrent la responsabilité sur mes épaules », explique l’avocate.
Des avis juridiques qui sont par ailleurs étoffés. Il faut dire que Me Tremblay n’est pas la dernière venue sur le marché, puisqu’elle a été pendant près d’une décennie l’avocate principale chez Great-West, Canada-Vie, London Life et les services d’investissement Quadrus. Auparavant, elle y était avocate au contentieux, pendant huit ans également.
Ayant fait le tour du jardin après une quinzaine d’années chez l’un des plus importants assureurs canadiens, elle sent le besoin de faire vibrer davantage sa fibre entrepreneuriale.
Et c’est ainsi qu’elle a lancé le cabinet Le droit chemin, qui offre des conseils juridiques à partir d’une plateforme web sécurisée, dans un délai pouvant aller de la demi-heure à une journée complète, selon la complexité.
La rapidité
Les conseillers en sécurité financière, qui travaillent souvent à leur compte, ont très souvent besoin d’une réponse rapide : la désignation de bénéficiaire, l’inclusion—ou pas—d’une police dans le patrimoine en cas de divorce, les responsabilités du conseiller par rapport au patrimoine d’un client aux facultés cognitives déclinantes…
« Lorsqu’il veut un réponse, le conseiller doit passer d’abord par le service client de l’assureur, puis ensuite par la conformité, les questions mettent parfois deux semaines à parvenir à l’avocat principal. »
Autant d’occasions ratées pour le conseiller en sécurité financière de conclure une affaire avec un client.
Sans compter que bien des petits cabinets n’ont pas les moyens de se payer un service juridique à temps plein. Et que, lorsqu’ils vont cogner à la porte de l’assureur, les avocats de ce dernier ont des obligations envers leur employeur.
Au service du conseiller
Isabelle N. Tremblay court-circuite tout cela en offrant un service accessible immédiatement, sur n’importe quel appareil.
Et dont la préoccupation première est de bien servir le conseiller, explique-t-elle.
« Mon service leur permet de dire à leur client “donnez-moi quelques heures, le temps que je demande à un avocat”. »
On évite de perdre une vente, faute de pouvoir donner toute l’information nécessaire rapidement, et en plus on obtient un avis juridique qui tiendra la route face aux régulateurs ou en cas de litige avec le client.
« Quand je remets mon avis au client, j’engage ma responsabilité professionnelle. Si un problème survient, c’est moi qui m’en chargerais », poursuit celle qui a plongé dans l’entrepreneuriat pour se rapprocher des gens.
Les données et les avis juridiques sont échangés sur des serveurs sécurisés qui sont tous hébergés au Québec. Et donc, soumis à la loi québécoise sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé.
Large éventail
Lorsque des clients ont des questions de nature légale relativement à l’insaisissabilité des produits, à qui seront versées les prestations destinées à un mineur, les particularités des produits immobilisés…
« J’estime avoir répondu à quelque 10 000 questions au cours de mes 20 années de pratique », soutient Isabelle N. Tremblay, qui dispose d’une immense base de connaissances lui permettant de répondre à l’essentiel des questions légales et juridiques que les conseillers en sécurité financière se font demander chaque jour.
Il y a plus : en s’associant à des notaires, par l’entremise de la plateforme Scripta Légal, Isabelle N. Tremblay peut aller plus loin. Et proposer des contrats d’assurance maladie grave avec retour de prime, une requête fréquente pour les entrepreneurs. À cela s’ajoute l’éventail complet de contrats et de résolutions du conseil nécessaires pour conclure des contrats d’assurance entre actionnaires. Ou encore les conventions de partage de commissions entre cabinets, et les ententes d’indication de client.
« Le conseiller fournit les renseignements, et nous lui retournons les contrats. C’est le genre de service qui permet au conseiller de rehausser la qualité de son offre », en lui évitant d’avoir à recommander son client à un avocat par exemple.
Facturation à la minute
Et cela, à une fraction du coût. Parce que Me Tremblay a elle aussi besoin de bien connaître son client, ses services sont offerts à forfait.
On doit acheter une banque d’heures, facturées à taux dégressif : plus on achète d’heures, moins elles sont coûteuses. Des forfaits de 10, 20 et 40 heures sont disponibles.
« Si je mets 20 minutes à préparer la réponse au client, c’est ce qui lui sera facturé », dit-elle.
Parce qu’elle insiste sur la prévisibilité des coûts, dès que le travail requis dépasse la demi-heure, elle avise le client pour qu’il sache ce qu’il en coûtera vraiment.
Autre avantage non négligeable pour les conseillers : comme Isabelle N Tremblay est formatrice accréditée par la Chambre de la Sécurité Financière (CSF), les heures non utilisées peuvent être converties en formation donnant donnant accès à des Unités de Formation Continue (UFC) !
Le droit chemin offre donc des avis juridiques, des contrats d’assurance et de la formation continue sous un même toit.
Le tout offert par une avocate d’expérience, bien au fait des rouages de l’assurance de personnes et des produits d’investissements et de retraite.
Et qui engage sa responsabilité.
Voilà peut-être une offre qui permettra à plusieurs de se démarquer.