Avocats et entrechats

Marie Pâris
2014-03-11 10:15:00

Cinq juristes font partie des Jeunes Gouverneurs des Grands Ballets Canadiens de Montréal: Mes Catherine Coursol, avocate chez Deslauriers & Cie, Élise Sauvé, coprésidente de l’organisme et avocate chez Stikeman Elliott, Sophie Gagnon, stagiaire chez Norton Rose Fulbright, Kevin Alexandre Lavoie, avocat chez Dentons Jean-René Roy avocat, et Alexandra Meunier, avocate chez Fasken Martineau.
Leurs objectifs : faire s’ouvrir à de nouveaux arts, démocratiser le ballet, grâce notamment à des class eoffertes dans les locaux même des Grands Ballets Canadiens, et inciter à aller voir des spectacles.
Développer son réseau dans un contexte informel

«Il ne faut pas oublier l'importance de développer son réseau, et quoi de mieux que de le faire dans un contexte informel et amusant, tout en découvrant le ballet ?» souligne Me Coursol qui s’implique dans la formation philanthrope depuis son lancement, il y a deux ans.
À travers ses actions, l’organisme tente également d’inciter plus d’hommes à aller voir des ballets - ils ne sont que deux parmi les membres -, et essaie de sensibiliser à la philanthropie.
C’est aussi dépasser les idées préconçues, et montrer que le ballet n’est pas que tutus roses et classicisme : «Il y a des spectacles très contemporains, comme par exemple “La Belle au Bois Dormant”, récemment», indique l’avocate âgée de 24 ans.
L'implication communautaire pour changer la société

«En plus des représentants des Grands Ballets, nous sommes douze jeunes professionnels en tout, dans les domaines de la finance, du marketing ou de la communication, et en droit. Les avocats sont en général très impliqués dans la communauté montréalaise...», explique la jeune femme.
Et d’ajouter : «Certains sont allés en droit pour devenir acteur de la société dans laquelle ils évoluent, et l'implication communautaire est une façon concrète d'opérer un changement dans notre société...»