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Blakes s’installe dans le Golfe

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L'équipe Droit-Inc

2009-07-27 14:15:00

Grosse nouvelle de la part de Blakes, qui annonce aujourd’hui s’installer dans la région du Golfe, grâce à un partenariat exclusif avec le cabinet Dr. Saud Al-Ammari Law Firm, situé à Khobar, en Arabie saoudite, et qui ouvrira prochainement un autre bureau à Bahreïn.
Les deux bureaux seront ouverts à l’automne.

« Le Moyen-Orient est un des marchés qui offre de plus en plus de possibilités à nos clients canadiens, ce qui est tout particulièrement le cas des pays qui composent le Conseil de coopération du Golfe (CCG), c’est-à-dire l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Koweït et l’Oman, où se trouve une partie importante des réserves mondiales de pétrole et de gaz. Grâce à la force de notre cabinet dans des domaines clés comme l’énergie, les infrastructures, le droit des sociétés, le droit bancaire, les activités minières, les communications et les technologies combinée à ses compétences éprouvées en matière de fusions et acquisitions, de valeurs mobilières, de capitaux d’investissement et d’arbitrage, nous avons le profil tout indiqué pour participer aux activités commerciales de plus en plus nombreuses au sein du CCG ainsi qu’entre le Canada et le CCG », explique Brock Gibson, président du conseil de Blakes.

Dan Fournier, actuellement associé principal des groupes de pratique de l’énergie et des services financiers de Blakes, sera à la tête de l’initiative du cabinet dans le Golfe. Me Fournier sera responsable de l’initiative alors que Me Al-Ammari, qui se joindra à Blakes à titre d’associé, sera l’associé administrateur des bureaux de la région.

Me Fournier fait partie de l’équipe de Blakes depuis 25 ans. Au cours de ces années, il a pris part à des opérations de financement d’envergure tant nationale qu’internationale, principalement dans le domaine de l’énergie et, plus récemment, il a agi à titre de conseiller dans le cadre de la structuration de nombreuses opérations de financement des secteurs publics et privés liées à la mise en valeur des sables bitumineux et au développement des infrastructures nécessaires. Il possède également de l’expérience en matière de structuration de coentreprises formées par d’importants acteurs du domaine de l’énergie et il a conseillé des clients quant à des conventions d’actionnaires, des accords de coentreprise et des questions de gouvernance d’entreprise.

Me Fournier est fréquemment appelé à agir à titre de conseiller au sein du domaine de l’énergie dans le cadre de grands projets d’infrastructure, notamment des projets complètement nouveaux en matière d’énergie, des pipelines et des installations de traitement. En plus d’exercer ses fonctions de président de l’initiative du cabinet dans le Golfe, Me Fournier continuera d’être disponible afin de conseiller les clients quant aux opérations d’envergue nationale et internationale de financement.

Me Al-Ammari possède de l’expérience dans une vaste gamme de questions commerciales tant au Royaume d’Arabie saoudite qu’à l’étranger. Il a agi pendant 10 ans à titre de conseiller juridique spécial, pour ensuite devenir chef du contentieux chez Saudi Aramco, société pétrolière nationale de l’Arabie saoudite et plus important producteur mondial de pétrole, qui détient 25 % des réserves mondiales prouvées de pétrole. Il a également, en différentes occasions, conseillé le Royaume d’Arabie saoudite notamment à titre d’avocat général du ministère du Pétrole et des Ressources naturelles, de membre de l’équipe de négociation du Royaume dans le cadre de la mise en œuvre de la Natural Gas Initiative du Royaume et de chef du contentieux de la Royal Embassy of Saudi Arabia au Royaume-Uni.

À titre de conseiller juridique et de membre de l’équipe, Me Al-Ammari a également pris part aux négociations en vue de l’accession de l’Arabie saoudite à l’Organisation mondiale du commerce et a agi en tant que président de l’équipe d’avocats de la défense de l’OPEP qui a défendu celle-ci avec succès dans le cadre d’importants recours collectifs antitrust des États-Unis intentés contre l’OPEP et ses pays membres. Il a étudié le droit aux États-Unis et a obtenu une maîtrise en droit de la Harvard Law School. Il est autorisé à pratiquer le droit au Royaume d’Arabie saoudite et à Bahreïn.
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5 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Droit bidon
    Faire du droit dans des états de non-droit, et où les rois ne sabre pas que dans les profits, lorsqu'il plait à leur majestés.

    À titre d'exemple:
    http://latimesblogs.latimes.com/babylonbeyond/2008/11/egypt-whipping.html

    J'aimerais bien voir les contrats de travail des expats canadiens qui seront envoyés là bas !

  2. Me
    Me
    C'est du "droit" des affaires qu'ils feront là-bas, du financement structuré, etc... bref, même ceux qui font ça dans les grands bureaux à Mtl ne font pas du droit :)

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 15 ans
      Re : Me
      La vérité selon Me...Toujours agréable à lire, mais complètement fausse.

      La seule différence entre avocats pratiquant en droit des affaires et avocats qui font du litige commercial, c'est que ceux en affaires s'occupe de tout ce qui se déroule avant l'avènement potentiel d'un litige. S'ils font bien leur travail, les avocats qui font du litige deviennent désuets et trop couteux pour une entreprise. Bref, le jour viendra ou tout se fera in-house. Si la crise éconimique nous a appris une leçon, c'est bien celle là.

      > C'est du "droit" des affaires qu'ils feront là-bas, du financement structuré, etc... bref, même ceux qui font ça dans les grands bureaux à Mtl ne font pas du droit :)

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    avocat
    Très belle initiative de Blakes, surtout en période de crise mondiale. On verra si d'autres cabinets canadiens vont suivre. Je pense entre autre à Stikeman et Osler.Le développement de nos cabinets à l'étranger est essentiel. la question est de savoir où, autre que New York et Londres. Et pourquoi pas le Moyen Orient. En passant, selon le site de Blakes, Me Fournier est un avocat de Montréal qui travaille chez Blakes Calgary depuis plusieurs années. Montréal doit produire de bons avocats.

  4. Jack
    Jack
    Ceux qui font du droit des affaires ne sont pas des vrais avocats.

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