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Des membres de Lev Tahor avaient été avertis de ne pas quitter le pays

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La Presse Canadienne

2014-03-20 07:00:00

Des membres de la secte juive ultra-orthodoxe Lev Tahor ont quitté le pays malgré une mise en garde formulée peu avant par des travailleurs sociaux, indiquent des documents judiciaires.
Des membres de Lev Tahor avaient été avertis de ne pas quitter le pays
Des membres de Lev Tahor avaient été avertis de ne pas quitter le pays
Les services à l'enfance de Chatham-Kent, en Ontario, ont affirmé durant une audience à huis clos plus tôt ce mois-ci que leur mise en garde avait été ignorée, ayant constaté l'absence des familles de Lev Tahor dans leur secteur de résidence trois jours avant une comparution attendue en cour.

Les transcriptions de l'audience, rendues disponibles mercredi, montrent que le juge a ordonné l'interpellation d'urgence de 14 enfants après qu'il eut été découvert que les familles avaient fui en Amérique centrale.

Les travailleurs de l'aide à l'enfance ont aussi affirmé au tribunal que les membres de la secte s'étaient montrés beaucoup moins coopératifs en janvier après la confirmation par les travailleurs sociaux du mariage d'au moins une fille d'âge mineure.

Concernant l'une des familles sous enquête, les travailleurs sociaux ont relaté que huit enfants et deux adultes vivaient dans un logement de deux chambres, avec des matelas disposés dans le salon.

Huit enfants de la secte Lev Tahor sont désormais sous la garde des autorités: six ont été interpellés à Trinité-et-Tobago, et deux retrouvés à Calgary.

Six enfants sont toujours au Guatemala avec leurs parents et un autre adulte. Un juge dans ce pays a déterminé que la famille doit obtenir l'autorisation de l'ambassade canadienne pour demeurer au Guatemala, étant donné l'enquête en cours au Canada.

Environ 200 membres de la secte _ dont 114 enfants _ se sont installés à Chatham-Kent vers la fin de l'année dernière après avoir fui Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides, vraisemblablement pour échapper à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) québécoise, qui devait prendre en charge 14 de leurs enfants.

La DPJ avait passé une année à enquêter sur des problèmes liés à l'hygiène et à la santé, et sur des informations à l'effet que les enfants ne suivaient pas le programme scolaire provincial.
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