Double revers judiciaire: l'étau se resserre autour de Trump
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Radio -Canada
2018-08-22 13:00:00
![L'ancien avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/23162__Michael_Cohen.jpg)
Michael Cohen, l’ancien avocat personnel du président Trump, a plaidé coupable mardi de huit chefs d'accusation après une entente avec la poursuite. Deux de ces chefs sont en lien avec le financement illégal des campagnes électorales. M. Cohen a entre autres avoué avoir acheté le silence de deux femmes qui allèguent avoir eu une liaison avec le président.
L’ancien avocat de M. Trump aurait agi « en coordination » et « sous la direction du candidat à la présidence » dans le but d'influer sur les élections.
De son côté, Paul Manafort, l'ex-directeur de campagne du président Trump, a été reconnu coupable de huit chefs d'accusation dans son procès pour fraude financière.
Le président en est forcément affaibli, selon Michael Krauss, professeur de droit à l'Université George Mason en Virginie. En entrevue à 24/60, M. Krauss estime que le fait que Michael Cohen admette qu’il voulait influencer le vote et que Trump était derrière tout ça est énorme.
« Oui, l’étau se resserre », affirme de son côté Charles-Philippe David, président de l'Observatoire sur les États-Unis de l'UQAM. Il rappelle que tout cela est le résultat du travail du procureur spécial Robert Mueller, qui enquête sur l'ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et sur une possible collusion entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump. Le président s’en défend et se dit victime d’une chasse aux sorcières.
« C’est la première fois qu’un président des États-Unis, au moins depuis Nixon, (…) qu’un président est nommé de cette manière (…) et on n’est qu’au début de cette procédure de Robert Mueller », ajoute Charles-Philippe David.
« Ce ne sera pas jugé comme un véritable crime par la base électorale qui l’a élu », fait remarquer M. David, qui souligne toutefois que les élections de mi-mandat « peuvent totalement changer la donne ».
Si les démocrates venaient à reprendre la Chambre des représentants, cela permettrait l'ouverture de comités de comparution, d’enquêtes et possiblement de résolutions de destitution du président.
Cela dépend également de la manière dont le président Trump va agir. S’il commettait une erreur, par exemple en accordant le pardon présidentiel à Paul Manafort ou à Michael Cohen, « ce serait même pour les républicains une grande offense aux fonctionnaires de la démocratie des États-Unis », poursuit M. David.
S’il leur pardonnait, « ce serait la destitution certaine, il le sait », lance Michael Krauss.
En vertu de l’article II, section 2, de la Constitution américaine, le président américain a « le pouvoir d’accorder des sursis et des grâces pour des crimes contre les États-Unis ».
Pour Michael Krauss, le plus important est à venir. Un autre procès aura lieu dans un mois à Washington, où l’on reproche à Donald Trump le lien de son chef de campagne avec un groupe d’anciens politiciens européens pour appuyer la faction prorusse en Ukraine avant l’invasion russe. Cela obligerait M. Trump à répondre à tout le moins de façon informelle à M. Mueller.
Les derniers développements dans ces procès sont-ils de nature à consolider la position du procureur Mueller? « Si Mueller s’en va, on a droit à une crise très grave », dit Charles-Philippe David, pour qui Robert Mueller est le « fondement même de toute cette enquête ». Il estime qu’avec ces deux procès, « Mueller est beaucoup mieux protégé ».
Anonyme
il y a 6 ansEfforts d'analyse, regards critique, experts-invités offrant des points de vus variés, animateurs faisant autre chose que poser des questions complaisantes ou orientées, tout ça est terminé.
Même Stéphane Bureau surveille le langage de ses invités, pour ne pas se voir reproché de ne pas être intervenu...
L'avenir de l'indépendance journalistique se joue vraiment ailleurs que dans les "grands" médias.
Anonyme
il y a 6 ansBla, bla, bla.
Si t'as quelque chose à reprocher au texte, dis-le. Pas juste du chialage générique et l'établissement de standards qui ne sauraient s'appliquer à un article de quelques paragraphes, explique ce qui fait défaut dans le texte de façon spécifique.
Parce que là on dirait une critique générale et générique au sujet de Rad-Can sans lien avec l'article. Tout ce que tu décries ne s'applique pas en la matière. Je soupconne que c'est plutôt la manchette qui te pose problème...
Anonyme
il y a 6 ansça fait 20 ans que R-C, suivant en cela le reste des médias, décline ainsi, à tel point que partout en occident les peuple se détournent des médias traditionnels.
Solution de ces médias: blamer les fausses nouvelles, les russes, les chinois, qualifier "d'extrême droite" tout point de vu qui diffère de leur ligne éditoriale dictée par les groupes financier qui en sont actionnaires.
Aucun ne se remet en question, comme on peut encore le voir aujourd'hui dans un article pondu par Paul Journet dans LaPresse.
Anonyme
il y a 6 ansLes gens se détournent des média traditionnels pcq'il existe des alternatives qui réconfortent leur position et "confirment" leur point de vue.
T'aurais voulu quoi dans un petit article comme celui qui précède? Qu'ils transforment ça en thèse et en discutent avec tous les partis?
Probablement que t'aurais aimé qu'ils concluent quelque chose de différent tout simplement.
Donc, oui, encore du chailage générique
Anonyme
il y a 6 ansUn article du genre de ceux que publiait Le Devoir quand Claude Ryan dirigeait la boîte.