Du beau monde au lancement de Goldwater!

Le lancement de la biographie de l’avocate Anne-France Goldwater a eu lieu mercredi soir dans l’ouest de Montréal, au 23e étage de la Tour Alexis Nihon duquel on pouvait admirer les arbres colorés du Mont-Royal.

Parmi les invités, Droit-inc a pu croiser de nombreux journalistes, des avocats mais aussi… Pierre-Karl Péladeau, que représente Me Goldwater dans sa médiation avec Julie Snyder. « J’ai regardé sa prestation de dimanche à la télé », déclare-t-il, interrogé par Droit-inc. À la question « Lira-t-il le livre de son avocate ? », il répond à l’affirmative. « Je ne sais pas si je vais avoir le temps mais je vais essayer de le lire. »

Me William Brock, associé exerçant au sein du groupe de pratique Litige du cabinet Davies, faisait également partie des convives. « Ma grand mère et la grand mère d’Anne-France étaient amies et, lors de notre naissance, les deux avaient convenu qu’un jour nous nous marierons! (Rires) ». Finalement, ils auront respectivement trouvé l’amour de leur vie avant de se passer la bague au doigt! Cela dit, l’associé aime quand même beaucoup Me Goldwater. « Elle est une avocate brillante, j’aime les gens intelligents comme elle et pas les avocats “plates”. C’est une femme extraordinaire et j’ai beaucoup de respect pour elle. »

Enfin, le commentateur de matchs de baseball et animateur de télévision Rodger Brulotte n’a pas non plus tari d’éloges sur Me Goldwater. « C’est une femme formidable et dynamique, qui n’a pas peur de ses opinions », a-t-il déclaré au sujet de l’avocate qu’il connaît depuis plusieurs années.

Réussir malgré les épreuves

Après une distribution de petits fours et de verres de vin aux personnes présentes, le clou de la soirée fut les interventions de Martine Turenne, journaliste et auteure du livre, et de Me Goldwater elle-même.

L’auteure du livre a remercié le journaliste Yves Thériault qui, au cours d’un souper, lui a demandé si elle aimerait rédiger la biographie d’Anne-France Goldwater. « Euh…waw! oui! », a-t-elle répondu. « Ce livre est une leçon de vie, a-t-elle ajouté, il est possible de créer son bonheur même quand on a eu une enfance difficile. Il va faire du bien à beaucoup de monde. Je suis très fière de cette biographie. »

Me Anne-France Goldwater est ensuite montée sur scène pour prendre la parole. Devant un parterre de proches et d’amis conquis, elle a indiqué que la personne « superficielle » et « colorée », qui faisait le « clown » sur la place publique cachait un pendant plus « triste » de sa vie. Avec ce livre, elle désire montrer aux gens qu’il est possible d’être « fort » et de « réussir » malgré des épreuves, comme la perte d’un parent, ou des abus dans l’enfance. « Avec Martine, on a travaillé 1500 à 2000 heures, généralement chez moi. J’ai réalisé que si certaines blessures restent pour toujours et que la cicatrice demeure, ça ne doit pas empêcher de vivre. »

Elle a terminé son discours en plaisantant sur sa possible candidature à la mairie de Montréal, indiquant qu’il faudrait alors l’appeler « Monsieur le Maire » et non pas « Madame la Mairesse » pour que les gens prennent son titre au sérieux. « C’est triste que ce soit encore comme ça. » Elle a conclu en invitant Donald Trump à participer à un débat de 90 minutes avec elle. « Je ne m’appelle pas Hillary moi, tu ne verrais pas rester des miettes de lui ! », a-t-elle lancé sous les applaudissements.