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Elle se fait voler sa maison

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Agence Qmi

2014-02-03 10:46:00

Une femme de la couronne Nord de Montréal a eu la surprise de sa vie quand on lui a appris qu’elle avait perdu le titre de propriété du cottage qu’elle habite…
Une femme de la couronne Nord de Montréal a eu la surprise de sa vie quand on lui a appris qu’elle avait perdu le titre de propriété du cottage qu’elle habite
Une femme de la couronne Nord de Montréal a eu la surprise de sa vie quand on lui a appris qu’elle avait perdu le titre de propriété du cottage qu’elle habite
Des malfaiteurs ont utilisé ses renseignements personnels pour obtenir un prêt hypothécaire sur sa résidence. Ils ont ensuite contacté un notaire qui a enregistré la transaction.

C’est un employé dans un comptoir d’encaissement de chèque qui, le premier, a sonné l’alarme, raconte la victime Isabelle Goyer.

«J'ai reçu un appel de Rapide-Chèque me disant qu'au cours de la journée, un homme s'était présenté pour soi-disant un chèque de la vente de ma maison au montant de 456 000 $.»

Les deux principaux suspects détenaient une fausse carte d’identité et un faux permis de conduire. Une succursale de la Banque TD à Montréal leur a accordé un prêt de 630 000 $, largement supérieur à la valeur marchande de la maison. La banque a refusé de répondre à nos questions en répondant par courriel qu’il s’agit d’un «acte isolé».

De son côté, le notaire a suivi les procédures normales dictées par son ordre professionnel et n’a pas douté une seconde de la validité des documents présentés par les fraudeurs.

Si la banque et le notaire ont été bernés, ce n’est pas le cas des compagnies de téléphonie cellulaire, a constaté Mme Goyer.

«Quand j'ai fait mes vérifications chez Equifax, les fraudeurs, je présume que ce sont les mêmes, avaient essayé d'ouvrir trois comptes de cellulaires à trois institutions différentes.»

Les compagnies de téléphonie lisent le code à barres des permis de conduire, une pratique qui ne fait pas partie des procédures chez les notaires.

Le vol des titres de maison par usurpation d’identité est en progression, affirme Mario Langlois, lieutenant-détective aux crimes économiques du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Six cas ont été dénombrés en 2013, alors qu’auparavant, il n’y en avait qu’un ou deux par année. Dans tous les cas, les fraudeurs visaient des maisons libres d’hypothèques.

Isabelle Goyer a dû se rendre en cour pour retrouver les titres de sa maison. Ce vol lui a coûté jusqu’à maintenant 4000 $.

Pour éviter que pareille aventure ne vous arrive, le SPVM recommande de ne pas demander la quittance quand vous aurez payé la totalité de l’hypothèque. Il existe aussi des assurances titres qui coûtent autour de 400 $.
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