En cour pour ne pas être obligée de porter de soutien-gorge au travail
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Radio -Canada
2018-09-04 14:15:00
![Nadia Zaman, une avocate spécialisée en droit du travail](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/23237__Nadia_Zaman.jpg)
Christina Schell fait partie de celles-là. Elle a déposé une plainte au Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique.
La jeune femme assure que son ancien employeur, le club de golf Osoyoos, situé dans la ville du même nom en Colombie-Britannique, a fait preuve de discrimination à son égard en exigeant que le personnel féminin porte un soutien-gorge.
Une date d'audience n'a pas encore été fixée.
« C'est basé sur le genre et c'est pourquoi c'est une question de droits de la personne », déclare-t-elle. « J'ai des mamelons et les hommes aussi , ajoute-t-elle. Cela ne nuit pas à la capacité de quiconque d'accomplir son travail.»
Mme Schell a abandonné les soutiens-gorges il y a plus de deux ans, parce qu'elle les trouve inconfortables.
« Ils sont horribles », dit la jeune femme de 25 ans, qui a pris cet emploi de serveuse au restaurant du club de golf en mai.
Quelques semaines plus tard, elle a reçu le nouveau code vestimentaire du restaurant qui stipule que « les femmes doivent porter un débardeur ou un soutien-gorge sous leur uniforme ».
Chez McDonald's aussi
Kate Gosek, qui travaille comme cuisinière au restaurant McDonald's à Selkirk, au Manitoba, abonde dans ce sens. « C'est inutile », estime-t-elle.
La jeune femme de 19 ans raconte que plusieurs gestionnaires l'avaient récemment harcelée, car elle ne portait pas de soutien-gorge. L’une des patronnes aurait même commencé à chercher une bretelle à son épaule. « Elle m'a juste dit que je devrais porter un soutien-gorge, parce que chez McDonald's, nous sommes un restaurant correct et personne n'a besoin de voir ça », dit Kate Gosek.
Mme Gosek a fait part de ces propos à un autre directeur en lui demandant s'il y existait une règle chez McDonald's concernant le port du soutien-gorge. Il a répondu : « Non, mais c'est une attente ».
McDonald's Canada a précisé que son code vestimentaire n'exige pas que la jeune femme porte un soutien-gorge.
La porte-parole, Laura Munzar, a déclaré dans un courriel que les problèmes de Mme Gosek étaient la conséquence d'un « malentendu dans l'application de la politique » et que le restaurant l'informait qu'elle ne violait aucune règle.
Mme Gosek dit avoir reçu des excuses de la part de deux supérieurs.
Pour sa protection?
De son côté, lorsque Mme Schell a confronté le directeur général du club de golf, Doug Robb, il lui a expliqué que cette règle était mise en place pour la protéger.
« Il a dit : "Je sais ce qui se passe dans les clubs de golf lorsqu'il y a de l’alcool" », rapporte la jeune femme.
Elle a refusé de se conformer aux règles et assure qu'elle a été licenciée à cause de cela. C’est à ce moment-là qu’elle a déposé une plainte au tribunal.
Doug Robb a refusé de commenter, déclarant dans un courriel que les questions concernant les employés sont confidentielles.
Les codes vestimentaires fondés sur le sexe ne sont plus tolérés
Nadia Zaman, une avocate spécialisée en droit du travail, a expliqué que les employeurs peuvent imposer un code vestimentaire spécifique au genre s'ils peuvent démontrer l'existence d'une exigence professionnelle réelle, par exemple pour des raisons de sécurité. « S'ils exigent simplement que les employées portent un soutien-gorge, mais qu'ils n'ont pas d'exigence similaire pour les hommes, ils ne peuvent pas vraiment le justifier. Leur politique risque d'être jugée discriminatoire », dit Nadia Zaman.
L'avocate fait référence à la Commission ontarienne des droits de la personne qui, à la suite d'une enquête menée en 2016 par Marketplace, de CBC News, a réclamé la fin des codes vestimentaires sexistes, comme les talons hauts et jupes courtes, qui ne s'appliquaient qu'au personnel féminin.
« Ils disent essentiellement que le harcèlement sexuel et les codes vestimentaires fondés sur le sexe ne sont plus tolérés », explique l'avocate.
Anonyme
il y a 6 ansEncore et toujours, dans une société où il est trop facile de vivre, les drames les plus captivants sont ceux qui n'ont aucun impact réel sur la vie des gens.
Voici où en est rendu le féminisme à outrance en 2018, soit une tentative de faire un coup d'argent basé sur la lettre de la loi relativement à l'égalité entre sexes avec des formules réductrices du style « J'ai des mamelons et les hommes aussi ».
Si tel est le cas, pourquoi ne pas aller à la piscine publique de votre municipalité sans bikinis, mais plutôt en shorts, comme les hommes?
Ce déni de la réalité relativement aux différences entre les sexes devient d'un ridicule, ce n'est pas surprenant que personne ne prend plus ce mouvement au sérieux, quand on voit pour quoi elles se battent désormais, et surtout quand on voit les conséquences que de telles accusations de sexisme peuvent avoir sur la réputation de gens honnêtes qui ont encore un peu de "gros bon sens" et demandent uniquement aux gens d'être respectueux au travail.
Que ferait-elle si elle était dans un cabinet d'avocats? Elle se plaindrait si elle n'avait pas le droit de porter un décolleté montrant la moitié de ses seins aux clients?
De telles poursuites n'auront pour seul résultat que de forcer les entreprises soit à cesser ou du moins grandement filtrer l'embauche de femmes (si vous voyez des cheveux roses, n'engagez pas!), ou tout simplement à se couvrir en cherchant des fautes et envoyant des lettres d'avertissement puis de renvoi, rendant impossible pour les employés de connaître la réelle raison de leur renvoi, par peur d'être poursuivi et condamné pour des sottises du genre.
À force de pousser jusqu'au ridicule vos demandes, vous nuisez plus aux acquis des femmes qu'autre chose. C'est triste.
Me Stéphane Lacoste
il y a 6 ansIl est toujours étonnant de voir des juristes remettre en cause l'exercice d'un droit en évoquant de possibles représailles toute autant choquantes qu'illégales (discrimination dans l'embauche fondée sur le sexe).
Ou bien la demanderesse a raison en droit (on peut en discuter), ou bien elle a tort. Il n'y a rien de ridicule dans la question de droit soulevée par la plaignante.
De plus votre argument quant à la piscine publique est mal fondé. La Cour d'appel de l'Ontario s'est déjà prononcé sur cette question pour reconnaitre le droit pour les femmes de s'y présenter "topless". On peut se questionner quant à ce que feraient les tribunaux québécois s'ils étaient saisis de cette question, mais ce n'est certainement pas farfelu.
Votre misogynie est frappante et désolante.
Anonyme
il y a 6 ansPour une fois je suis 100 % d'Accord avec Me Lacoste.
Anonyme
il y a 6 ansEt je suis entièrement d'accord sur toute la ligne avec vos propos!
DSG
il y a 6 ansIt's difficult for me to take a position on this issue without seeing a body shot of the plaintiff. All I can say is that the right or lack thereof is intuitu personae.
Anonyme
il y a 6 ansHere you go : https://www.cbc.ca/news/business/women-workplace-bra-human-rights-1.4806342
Now as promised, state your position on this issue DSG. You made a public offer for a reward without a specified term nor a revocation, you are therefore contractually bound by it (see 1388 to 1395 CCQ).
DSG
il y a 6 ansI checked it out and I'm still not sure. I've done a lot worse, you know. Ask me again at 3:00 in the morning after I've had too much beer.
Me Redoute
il y a 6 ansNe pas porter de soutien-gorge à 19 ans, ça dépend de la grosseur de l'appareillage. Mais le temps et l'attraction terrestre amèneront n'importe quelle paire de lolo en bas du ventre. À moins que le ventre ne serve d'appui à des seins en liberté non surveillée.
L'utilité du soutien-gorge est de soutenir les seins et non les mamelons. Voir une femme à gros seins hors contrôle, il n'y a rien de plus laid et disgracieux. Et je suis une femme, je sais de quoi je parle.
Anonyme
il y a 6 ansLe soutien-gorge aide aussi beaucoup les femmes qui ont les seins trop gros, autrement bonjour les maux de dos!
À 19 ans, elle s'imagine qu'ils vont rester toute sa vie perchés au milieu de sa poitrine. Attends un peu que la gravité fasse son effet avec les décennies qui passent!
Anonyme
il y a 6 ansEt alors?! Que les seins d'une femme soient hors contrôle, perchés au milieu de sa poitrine ou affectés par la gravité ca ne change pas son droit de ne pas porter de soutien-gorge.
On empêche les gens d'être laid et disgracieux, on va les discriminer et imposer un code vestimentaire pour ne pas regarder ce que quelqu'un considère comme laid? Alors plusieurs devraient porter des masques d'Halloween à tous les jours pour obtenir un emploi et cacher ce qui est laid et disgracieux.
Aucune logique et déplorable venant d'une femme
Anonyme
il y a 6 ansVous repasserez pour votre tentative de projection psychologique.
Le manque de logique et d'once de bon sens vient de vous. Vous avez beau le cacher sous un soi-disant militantisme pour l'égalité des droits, il reste flagrant.
Toute femme, quand la pesanteur a fait son travail et à moins qu'elle ne vive dans un pays pauvre où elle ne peut pas se l'offrir, apprécie d'avoir un soutien-gorge car les nénés au niveau du ventre ou des genoux, quand on doit travailler ou s'abaisser, ce n'est pas agréable.
Par ailleurs, avant de vous lancer dans une diatribe féministe quasi-simplette, à votre avis, pourquoi est-ce que ça s'appelle SOUTIEN-gorge?
Et ça a fait des études de droit, j'imagine? Pfff!
Anonyme
il y a 6 ansToute femme? Ce n'est pas parce que vos nénés sont au niveau de vos genoux et que cela vous occasionne un inconfort que TOUTE femme a le même problème et le même désir de soutien.
Un soutien-gorge, en effet, a comme utilité principale de soutenir la poitrine mais depuis quand est-ce une obligation? La gaine a comme utilité de soutenir les ventres pendouillant et vous n'imposez pas à tous les bedonnants de ce monde d'en porter.
Connaissez-vous la petite chanson mon corps c'est mon corps ce n'est pas le tien?
Un peu de tolérance ne vous ferait pas de mal.
Anonyme2
il y a 6 ansBonjour Anonyme,
Je suis 100% d'accord avec vous. Cet été, je suis allée visiter la Pologne, ses anciens ghettos, le musée de l'insurrection de Varsovie et le camp Auschwitz -Birkenau et je vous dis qu'en de telles périodes, les gens n'avaient pas le temps à perdre avec de telles niaiseries. Notre société se porte vraiment bien, si on voit avec quelles stupidités on s'en fait.
Et après, on parle de l'engorgement des tribunaux et des problèmes d'accès à la justice.
En effet, des revendications comme celles-là n'ont rien à voir avec les revendications féministes de nos ancêtres!
Anonyme
il y a 6 ansIf a perv tries to sneak a peek at a woman's breasts, it's voyeurism, no? If a perv tries to do the same for a man? I guess it's not, but I am not sure.
Hence, if everyone is equal here, there is no valid reason for this distinction, no?
Anonyme
il y a 6 ansVoilà votre première erreur: le mec n'est plus un pervert puisque la poitrine est maintenant une partie du corps comme n'importe quelle autre: les mains, les bras, les pieds.