Équité et diversité: un avocat s’en prend à son barreau
Jean-Francois Parent
2022-07-12 10:15:00
Au début des années 2010, le Barreau ontarien a créé un groupe de travail destiné à élaborer des pistes de solutions pour mousser l’équité et la diversité au sein de la profession juridique.
L’initiative a abouti, en 2014, en un rapport sur l’état des lieux. Ce qui a conduit à l’adoption de politiques, dont celle sur la déclaration de valeurs, qui a fait couler beaucoup d’encre et qui a finalement été abrogée en 2019.
Or, le fameux rapport, préparé par le Barreau de l’Ontario et connu comme le rapport Stratcom–pour Strategic Communication–serait truffé d’erreurs méthodologiques, selon Murray Klippenstein.
Depuis plusieurs mois, M. Klipperstein demanderait l’accès aux données sources servant au régulateur pour édicter ses politiques, auxquelles les assujettis doivent se plier. En outre, le rapport Stratcom n'a pas respecté les données statistiques « établies, acceptées et standard » lors de la collecte des données et de la présentation de ses recommandations, relate le magazine ''Law Times News''.
S’appuyant sur ce rapport, le Barreau de l’Ontario a ainsi edicté au fil des ans plusieurs nouvelles obligations menant à l’obtention–et au maintien–du droit de pratique en Ontario.
Le tout, à partir d’une analyse statistique déficiente, allègue Murray Klippenstein. Il évoquerait notamment le faible taux de participation à la vaste enquête, dont le rapport compte près d’une centaine de pages. Il affirmerait de plus que ce rapport n’a jamais été rendu disponible aux administrateurs du Barreau chargé de déployer de nouvelles obligations professionnelles en lien avec des objectifs d’inclusion et de diversité dans la profession.
Ce n’est pas la première fois que Murray Klippenstein hausse la voix concernant l’obligation professionnelle de promouvoir la diversité et l’inclusion dans la profession juridique ontarienne.
En 2020, le chercheur doctoral Joshua Sealy-Harrington, de la fac de droit de l'Université de l’Alberta, servait une critique cinglante à Murray Klippenstein, plaidant pour l’essentiel que l’argument de la validité méthodologique n’est pas pertinent. Dans les faits, le Barreau de l'Ontario n’a pas besoin de preuves sociologiques évaluées par des pairs pour justifier les initiatives qu'elle adopte. Ces preuves existent déjà, et le barreau n’a fait qu’y ajouter un sondage maison.
En fait, rarement un ordre professionnel a-t-il besoin de détailler avec force preuves ethnographiques qu’une situation existe. L’Ordre agit après avoir constaté une situation pendant des années, situation documentée rigoureusement plusieurs fois et corroborée par d’autres études qui illustrent un problème.
Anonyme
il y a 2 ansPendant que les woke se font entendre, des populations conservatrices adoptent des positionnement politiques porteur d'espoirs, à l'heure où même des juges embrassent des idéologie gauchistes.
Récement, une heure du conte "valérie plantesque" qui devait être animée par "la" drag queen Barbada a été annulée dans l'arrondissement St-Laurent. Les élus municipaux de l'arrondissement ne sont pas confondus en explications alambiquées. ça a été "niet", tout simplement, avec un minimum d'explication permettant de comprendre que les gens ne veulent pas que leurs enfants soient exposées à ce type de spectacle.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1895992/drag-queen-barbada-sebastien-potvin-alan-desousa-heure-conte-bibliotheques
Les parents ont compris que dans Le Devoir, La Presse et à Radio-Canada on présente l'image léchée des heures du conte drag, jamais le militantisme qui lui est aussi indissociable que le pénis en platique de cette drag au comptoir d'une bibliothèque:
https://www.youtube.com/watch?v=XA07ta2tJpQ (à 3:17).
Cette opposition a eu peu d'écho dans les médias car elle cause un bug dans la matrice médiatique: comment les wokes de Radio-Canada pourraient-ils expliquer que la population de St-Laurent, qui contient une forte proprortion de communautés ethniques, soit hostile à ce genre de spectacle, alors que selon le logiciel médiatique un "ethnique" est forcément un progressiste? (alors que si ce rejet était survenu dans un quartier francophone "de souche", ce serait le tintamare médiatico-politique durant un mois).
Les conservateurs "ethniques" (sauf les barbus islamistes) étant les seuls à pouvoir éviter les accusations de sectarisme, c'est peut-être par eux que passera le salut au Québec (et au Canada), autant dans les bibliothèques publiques que dans les ordres professionnels.
AC
il y a 2 ansComing from someone who got his name from a cheap IKEA couch.