Gaspé n’ira pas en appel contre Pétrolia

Agence Qmi
2014-02-14 09:15:00

«On va étudier la possibilité d’aller en appel. Mais on n’a plus envie d’avoir ce fardeau sur les épaules. Ça dure depuis quatre ans maintenant et le résultat? Le Québec au complet croit que nous sommes un frein au développement pétrolier au Québec, alors que c’est faux… Il faut que le gouvernement agisse», a-t-il dit.
Fracturation
Daniel Côté assure que la ville continue de croire qu’il est possible de favoriser le développement pétrolier au Québec sans danger pour la santé de la population. Mais il veut tout de même des garanties, alors que la fracturation est aussi au cœur des inquiétudes du conseil de ville de Gaspé. «Ce qu’on veut, c’est la garantie que jamais il n’y aura de fracturation à Haldimand 4. Nous ne l’avons pas et le spectre de la fracturation continue d’inquiéter », a expliqué le maire.
Trois solutions
Le maire de Gaspé croit que le message a été entendu à Québec, et espère que le règlement sur la protection de l’eau potable sera déposé avant les prochaines élections, et avant la fin de la date limite de dépôt d’un appel.
Il propose d’ailleurs trois solutions au gouvernement pour sortir de l’impasse actuelle. Premièrement, adopter son propre règlement sur la protection de l’eau potable; deuxièmement imposer un moratoire sur la fracturation dans les zones habitées, troisièmement que le ministre de l’Environnement adopte tout simplement le règlement de la Ville, déjà adopté par 80 municipalités au Québec.
«Maintenant que la cour a statué, il est minuit moins une pour protéger adéquatement la population», a conclu le maire, en s’adressant au gouvernement.
Le jour même, le gouvernement du Québec annonçait le début des travaux d'exploration à Anticosti. Québec contrôlera 50 % des permis.