Google poursuivi pour harcèlement sexuel
![Main image](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/22067__google.jpg)
Radio -Canada
2018-03-02 07:00:00
![D’anciens collègues masculins de Loretta Lee auraient ajouté du whisky à ses verres sans son consentement pour se moquer d’elle.](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/22067__Loretta_Lee.jpg)
D’après la poursuite, d’anciens collègues masculins de Loretta Lee auraient ajouté du whisky à ses verres sans son consentement pour se moquer d’elle. Le document allègue également qu’un employé de Google lui aurait demandé si elle aimerait recevoir un « câlin horizontal » et qu’un autre l’aurait frappée au visage sans raison apparente lors d’une fête.
Loretta Lee dit aussi avoir un jour trouvé un homme caché sous son bureau qui refusait d’expliquer son comportement. Elle aurait par la suite craint qu’une caméra ait été installée sous son bureau à son insu.
Après avoir initialement refusé de porter plainte, Mme Lee s’est finalement tournée vers le Service des ressources humaines de Google pour régler ses problèmes. Selon elle, les ressources humaines n’ont rien fait pour améliorer son sort.
Sa situation aurait même empiré par la suite. Elle dit avoir remarqué que ses collègues masculins avaient cessé d’approuver son travail en programmation, ce qui aurait mené à son licenciement pour problèmes de performance.
Google a expliqué au site spécialisé Gizmodo avoir mis en place plusieurs politiques pour lutter contre le harcèlement et a affirmé qu'il examinait toutes les plaintes reçues à ce sujet. « Nous agissons lorsque nous relevons des infractions, ce qui inclut des mises à pied », a indiqué un porte-parole de Google.
D’autres poursuites en cours
C’est la troisième fois en quelques mois que Google se retrouve sous les projecteurs pour des relations difficiles avec ses ex-employés. En janvier, James Damore et David Gudeman, deux autres anciens ingénieurs de l’entreprise, ont entrepris des démarches judiciaires contre Google, l’accusant de discrimination envers les hommes blancs conservateurs.
Puis, le 21 février, une autre poursuite a été déposée contre Google par Tim Chevalier, un ancien ingénieur trans, queer et handicapé qui accuse l’entreprise de discrimination et de l’avoir licencié injustement pour avoir fait la promotion de la diversité dans son environnement de travail.