Il sort du bois pour redevenir avocat !

La retraite? Quelle retraite?

Après trois ans passés essentiellement à arpenter les forêts de Mont Tremblant, Me Marc-André Paquin, associé fondateur d’un cabinet boutique, revient au droit fiscal, qu’il entend pratiquer dans sa nouvelle région d’adoption.

Celui qui se décrit lui-même, sur le site de son cabinet, comme un « passionné de la forêt, touche-à-tout insatiable et père de famille », retrouve donc ses fonctions au sein de Dupuis Paquin, situé à Laval.

Des hivers trop longs

Jusqu’en 2014, Me Marc-André Paquin exerçait en droit des affaires, en litige fiscal et en financement d’entreprises.

Il y a trois ans, alors âgé de 59 ans, il décide de prendre sa retraite pour retourner à son premier amour : la forêt. C’est ainsi qu’il reprend ses activités de trappeur et qu’il travaille au Parc du Mont Tremblant, comme membre d’une petite équipe chargée du réaménagement du sentier menant au pic Johannsen, le sommet le plus élevé des Laurentides.

Mais lorsqu’on est actif seulement pendant la belle saison, les hivers sont longs, explique-t-il. Et alors qu’il cherchait à travailler, il a tout simplement choisi de retourner à ce qu’il sait le mieux faire: la pratique du droit. « Le litige fiscal ajoute une corde à mon arc, explique celui qui est d’ailleurs diplômé en fiscalité. Entre Mont-Laurier et Saint-Jérôme, les avocats fiscalistes sont rares! »

Il choisira ses causes

Les exigences de formation continue rapidement remplies pour sa réinscription au Tableau de l’ordre, Me Paquin s’est donc relancé dans la pratique, depuis sa résidence dans les Laurentides. « Je choisirai donc les causes qui m’intéressent, résume celui-ci. Par ailleurs, je bénéficierai de la visibilité du cabinet que j’ai fondé avec Me Daniel Dupuis ».

Me Paquin a obtenu sa licence en droit de l’Université de Sherbrooke en 1977. Par après, il a complété une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Université de Montréal, des études en planification financière et personnelle à l’Université Laval et un diplôme de deuxième cycle en fiscalité de l’UdeS (D. Fisc.).