Le nom du prédicateur revient souvent dans les dossiers de la GRC, a dévoilé le procès de deux accusés de terrorisme…
Adil CharkaouiLe nom d’Adil Charkaoui n’est pas étranger aux agents de la Gendarmerie royale du Canada. Geneviève Coulombe, analyste aux renseignements de l’Équipe intégrée à la sécurité nationale (EISN) de la Gendarmerie Royale du Canada, a révélé cette information lors d’un procès à Montréal, écrit La Presse.
Sabrine Djermane et El Mehdi JamaliLe procès en question a fait grand bruit : il s’agit de l’affaire de terrorisme impliquant Sabrine Djermane et El Mahdi Jamali, un couple accusé d’avoir voulu quitter le Canada pour commettre un acte terroriste à l’étranger. Or, il a été établi que M. Jamali fréquentait la mosquée Assahaba où prêche M. Charkaoui, avant d’être arrêté en avril 2015.
Depuis cette date, les médias avaient décelé des liens entre M. Charkaoui et certains dossiers intéressant la sécurité nationale. Pour la première fois, la GRC confirme qu’elle porte un intérêt particulier non seulement à la mosquée Assahaba, mais aussi au prédicateur controversé.
Outre son rôle au Centre culturel islamique, M. Charkaoui est également coordonnateur du Collectif québécois contre l’islamophobie.
Le procès des accusés se poursuit aujourd’hui.
3714
Publier un nouveau commentaire
Remarque
Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.
NETiquette sur les commentaires
Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être
publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré
cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez
immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande
apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser
l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit
de réponse.